Errante, Erant
Enfant du néant
J’avais frappé aux portes et ouvert les murs,
Je n’étais sur la Terre qu’un monstre de plus.
Brisé les lampes, les décors et sondé le futur,
Je cherchais la lumière, jusqu’alors jamais vue.
Un cœur si pure sous cette noire armure
Cette plume noire pour mon dernier salut
Ses derniers mots ou tu me murmures
Ses derniers cris et problèmes irrésolus
Je montais les rivières, et descendait les collines,
Ma vie entière était antique, en poussière.
Je croisais le fer, et construisait des ruines,
Pour le bien, pour le mal, pour rien, pour faire.
Ma blanche lumière toujours orpheline
La mort soufflait comme une conseillère
Des mots ou je me perdais d'adrénaline
Des bruits qui annonçaient la poudrière
Dans mes yeux raisonnait la peur, le vide,
Gonflés d’une soif, d’envies morbides.
Je glaçait d’effroi les âmes qui par malheur,
Croisaient mon chemin, ma vie, quelques heures.
Le sang qui s'écoulait était toujours plus fluide
Ce rouge sentiment et mes pensés bizarroïdes
Je la ressentait mais négligeait cette douleur
Mon détour ou je n'ai connue que des malheurs
Je traînais dans un enfer infini d’un noir intense,
Cherchant sans fin la sortie du labyrinthe immense,
Puis j’ai monté les pentes escarpées et traversé les chemins,
Ouvrant la dernière porte, dernier appel, tu me tendais la main.
Cette noire romance était sans aucune importance
Cette noire croyance était ma seule et triste pénitence
Depuis longtemps j'avais arrêté de prier pour le lendemain
Trop longtemps j'avais oublié que j'étais qu'un simple humain
La lumière s’en engouffrée, la vie a commencé,
Le plus beau des matins de Mai, tout a changé.
Tu m’a tendu ton cœur, sauvé le mien noyé,
Dans mes pleurs de chagrin, tu m’as aimée.
J'ai beau encore y croire mais je ne peux nuancé,
Ce triste miroir par le temps trop passé s'est brisé
Ce triste devoir ou je n'ai trouvé le moyen de te garder
Cette triste histoire ou je n'oserais jamais plus te regarder
Nous sommes deux pour aimer, pour battre et pour sortir
De nos obstacles, de nos erreurs, nous sommes notre avenir…
Croyons en toi, en nos rêves fous, croyons en nous,
La Vie fut de nos âmes notre plus beau rendez-vous.
Nous étions deux et même plus pour nous anéantir
Mais un beau et dernier jour j'ai préféré m'enfuir
Nous étions deux puis je me suis retrouvé seul à genou
Désolé pour ses tristes mots qui sont tout sauf doux
Joklaire03 & Leo
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