Seule dans la rosée, elle pleure en silence
En se laissant bercer par la rumeur du vent ;
Et ses larmes d’argent s’envolent en cadence
Au triste souvenir de ce qui fut avant.
Longtemps elle a souffert, et sous la roche obscure
Tristement elle pense à chaque instant passé
Son esprit, accablé, chuchote un long murmure :
Au cœur de son amant, l’amour a trépassé.
Que n’a-t-elle compris, durant ces nuits sans Lune,
Quand dans l’ombre du soir il murmurait son nom,
Qu’il existe toujours revers à la Fortune
Et que le feu d’un seul hélas ne fait raison ?
Dans le flot des douleurs sans désir emportée,
Il lui faut pour longtemps accepter de souffrir.
Que lui revient souvent cette triste pensée :
Au fond de l’être aimé, l’amour vient de mourir.
Comme un fantôme blanc tout empli de tristesse,
Dont le reflet livide est jeté sur le lac,
L’étincelle a quitté ses yeux pleins d’allégresse
Et sa peine revient en un mortel ressac.
Que n’a-t-elle compris, en regardant ces yeux
Dans lesquels ne vivait la plus petite flamme,
Que l’objet éternel de ses plus tendres vœux
Au fond de son esprit avait changé de Dame ?
Elle marche, la nuit, et en longeant le flot
Elle voit dans le flux l’histoire de sa vie.
Et s’asseyant alors, versant un long sanglot,
Elle écoute le vent qui lui chuchote « Oublie ».
En se laissant bercer par la rumeur du vent ;
Et ses larmes d’argent s’envolent en cadence
Au triste souvenir de ce qui fut avant.
Longtemps elle a souffert, et sous la roche obscure
Tristement elle pense à chaque instant passé
Son esprit, accablé, chuchote un long murmure :
Au cœur de son amant, l’amour a trépassé.
Que n’a-t-elle compris, durant ces nuits sans Lune,
Quand dans l’ombre du soir il murmurait son nom,
Qu’il existe toujours revers à la Fortune
Et que le feu d’un seul hélas ne fait raison ?
Dans le flot des douleurs sans désir emportée,
Il lui faut pour longtemps accepter de souffrir.
Que lui revient souvent cette triste pensée :
Au fond de l’être aimé, l’amour vient de mourir.
Comme un fantôme blanc tout empli de tristesse,
Dont le reflet livide est jeté sur le lac,
L’étincelle a quitté ses yeux pleins d’allégresse
Et sa peine revient en un mortel ressac.
Que n’a-t-elle compris, en regardant ces yeux
Dans lesquels ne vivait la plus petite flamme,
Que l’objet éternel de ses plus tendres vœux
Au fond de son esprit avait changé de Dame ?
Elle marche, la nuit, et en longeant le flot
Elle voit dans le flux l’histoire de sa vie.
Et s’asseyant alors, versant un long sanglot,
Elle écoute le vent qui lui chuchote « Oublie ».