Enseigne-moi les cantiques des étoiles
Je chemine à travers le continent des bocages,
à travers le monde, sur la tulle infinie des ciels
enveloppée du châle de ta Tendresse,
et de la bruine de tes mots doux.
à travers le monde, sur la tulle infinie des ciels
enveloppée du châle de ta Tendresse,
et de la bruine de tes mots doux.
Ma Sirène, ma Muse,
enseigne-moi encore les cantiques des étoiles,
vois, j’ai embrassé cette nuit,
à la lueur des cierges de lune,
enseigne-moi encore les cantiques des étoiles,
vois, j’ai embrassé cette nuit,
à la lueur des cierges de lune,
les herbes et les mousses que tu as foulées,
et les feuilles des chênes que tu as effleurées,
car tu as fait de ma vie un poème,
et depuis lors, je te vénère.
et les feuilles des chênes que tu as effleurées,
car tu as fait de ma vie un poème,
et depuis lors, je te vénère.
J’ai tant besoin du soleil de tes paumes,
et de la cerise de ta bouche,
rien n’est plus beau, ni plus délicieux en l’Univers
en effet que la rose de ma Jouissance,
et de la cerise de ta bouche,
rien n’est plus beau, ni plus délicieux en l’Univers
en effet que la rose de ma Jouissance,
scintille en moi,
parcours inlassablement les dunes de mes seins de Gloire,
gouverne la proue de mon clitoris,
et qu’importe si nos amours déplaisent à certains.
parcours inlassablement les dunes de mes seins de Gloire,
gouverne la proue de mon clitoris,
et qu’importe si nos amours déplaisent à certains.
Avec Toi,
chaque jour est une aube merveilleuse
où éclot, sur la double amphore de mes hanches,
et le long des rivages de mon corps, la marée de tes caresses.
chaque jour est une aube merveilleuse
où éclot, sur la double amphore de mes hanches,
et le long des rivages de mon corps, la marée de tes caresses.
Ô ma tribade,
mettons nos jambes en ciseaux,
héberge-moi, puis gagnons à tout instant,
en toute saison, entremêlées,
mettons nos jambes en ciseaux,
héberge-moi, puis gagnons à tout instant,
en toute saison, entremêlées,
sexe contre sexe,
les steppes du spasme suprême,
là où naît la vraie Vie,
et crions à l’Humanité notre joie d’être si Femmes !
les steppes du spasme suprême,
là où naît la vraie Vie,
et crions à l’Humanité notre joie d’être si Femmes !
Sophie Rivière