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en moiiii

#1
Je vais au fil du temps
au jour le jour.
J'avance lentement
sans recevoir d'amour.
Pourtant au gré des vents
je vois le jour.
De mes blessures d'enfant
j'ai fait le tour.

Morte à l'intérieur
tu ne vois pas ma douleur.
Me plaindre je ne le ferai
pour les vivants en respect.
On dit lâches les âmes qui se défont
mais submergées pas l'algie elles sont.
Quand le corps n'est que tombeau
paraître en vie est un fardeau.

Tu me dis regarde les autres,
lancinants dans leur dernier soupir .
Mais ce n'est pas parce que d'autres
gémissent de souffrir,
que je dois faire de même,
montrer le poids de ma peine.
Demain est un autre jour blême,
je reste malgré tout sereine.

Morte à l'intérieur
tu ne vois pas ma douleur.
Me plaindre je ne le ferai
pour les vivants en respect.
On dit lâches les âmes qui se défont
mais submergées pas l'algie elles sont.
Quand le corps n'est que tombeau
paraître en vie est un fardeau.

Pourtant aimer je le sais,
pourtant donner je le fais.
Mais les vivants ne savent pas
vers l'amour donné faire le pas.
Ils détruisent, annihilent, médisent,
distribuant leur égoïsme, leur couardise.
Mais en moi je cicatrise
rendant mon agonie indécise.

Morte à l'intérieur
Tu ne vois pas ma douleur.
Me plaindre je ne le ferai
Pour les vivants en respect.
On dit lâches les âmes qui se défont
mais submergées pas l'algie elles sont.
Quand le corps n'est que tombeau
paraître en vie est un fardeau.

Somme toute :
Ce n'est pas parce qu'une blessure
est invisible, qu'elle n'est pas et ne te consume...