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En attendant...

Matthale

Webmaster
Membre du personnel
#1
Je ne suis pas poète ou écrivain, je ne sais même pas me servir de mes mains.
Ma seule force est dans ma tête et dans mes bras, je ne sors pas d’une grande école.
Je ne maîtrise pas non plus les mots comme je voudrais, comme les autres je m’isole.
Je ne sais faire que ce pourquoi je suis programmé, avancer toujours vers demain.

Peut être mes idées sont moins mauvaises, que la qualité du cuir de ma veste.
Il est possible aussi que ce soit n’importe quoi, juste pour marquer ma croix.
Une probabilité serait aussi le nettoyage séquentiel, du moins ce qu’il en reste.
Le talent tant recherché, relent putride de l’expansionniste, égoïsme du soi.

Dans le gris de mes pensées, je me suis perdu, je pense fortement y rester.
Tant que ça ne m’empêche pas de pouvoir avancer, poursuivre le ceste d’argent.
Un mercenaire, c’est tout ce que je suis, mon temps vous coûte de me payer.
Plus bas que terre, c’est toujours, mon mauvais côté, qui gagne face aux gens.

Pourquoi me taire, devant tous ces bons sentiments, et ce silence qui lui répond.
Depuis longtemps, plus rien ne me touche, mes émotions m’ont endettées à fond.
Pourtant comme tant d’autres, je connais déjà la fin, j’avais déjà lu, le résumé.
De ce roman si réel, censé emplir, une page par jour, liberté, égalité, fraternité.

Je dis que vouloir aider les autres, sans doute la meilleure réponse aux pions.
Que d’aller porter secours à ceux qui dorment sous des porches ou des ponts.
Je sais bien, je parle beaucoup, on me reproche déjà de m’avoir abandonné.
Alors je suis plus à un reproche de plus, ou de moins, je suis bien protégé.

D’ailleurs, ça me fait penser, je devrais me faire payer, plus cher encore.
Pour de la bonne publicité, bien racoleuse pour des services dans le chlore.
Avec plus de moyens, pour aider son prochain, pourtant, ce n’est pas vrai.
De salles enfumées en couloirs d’attente édulcorés, il attend dehors, l’affamé.

Cruel dilemme, bien triste destinée, je n’aurais pas le temps, nous non plus.
Je ne peux qu’applaudir, et soutenir ces anges, qui donnent, de plus en plus.
Recevant de moins en moins, Mais je ne peux que déplorer, leur vision perdue.
Le malheur qu’ils voient partout, et les difficultés, il y a pourtant un dicton connu.

En fait il y en a tellement, qui nous viennent de loin, de tellement de cultures.
Que si ils ne disent vrai, « trop bon, trop ETC… », il est temps de grandir un peu.
La solidarité est bien nécessitée, mais quand tout parait sans rien en son milieu.
Où trouver leur besoin dans toutes ces envies, sans leur volonté, ils n’ont de futur.

On croirait que ça me plaît, de tout critiquer, si l’application est critiquable, oui.
Et les applications le sont, bien trop compliqué, le partage n’est pas qu’un fruit.
Que l’on ramène d’orient, pour dire aux malheureux, voyez : vous êtes importants.
Quand le fruit est mangé, ne reste que les malheureux, donner, mais intelligemment.

J’en reviens à mes cercles, mon premier est tracé, celui de mon passé et de mon acquis.
Mon deuxième l’est aussi, mon présent, ainsi que le rôle que l’analyse m’a fait accepter.
Le troisième, pour mon futur et quelques circonvolutions dont j’ai déjà lu le bref résumé.
La plus importante répétition, je ne suis rien, mais je le suis bien, c’est toujours ça de dit.
 
#2
wouahou!
comme ça, de bon matin, surtout le 11 novembre, ça remet tout de suite dans les rails!
c'est un bijoux d'écriture et une réflexion très interessante, qui donne... à réfléchir...
c'était le but, je suppose?
c'est réussi, bravo!