Pour ne plus s'entrouvrir qu'à l'obscur de la nuit
Aux pastels des couleurs, ses yeux se sont fermés
Dans cette marée humaine, bousculée, elle titube
Ivre de solitude, de chagrin et d'ennui
Sur le grand échiquier du livre de la vie
Au fil de la partie les pions sont déplacés
En avancée hâtive où au recul tardif
Sans toujours mesurer quelle sera la portée
S'entrecroisent les saisons, défilent les années
Assise, recroquevillée sous trois couches de laine
Espère t- elle toujours qu'un rayon de soleil
Veuille bien prendre le temps de s'arrêter chez elle ?
Alors ses doigts ridés sans jamais se lasser
Sous un mouchoir brodé iront chercher la clé
Pour ouvrir le tiroir où se trouve le trésor
D'un legs gigantesque d'amour et de partages
Aux pastels des couleurs, ses yeux se sont fermés
Dans cette marée humaine, bousculée, elle titube
Ivre de solitude, de chagrin et d'ennui
Sur le grand échiquier du livre de la vie
Au fil de la partie les pions sont déplacés
En avancée hâtive où au recul tardif
Sans toujours mesurer quelle sera la portée
S'entrecroisent les saisons, défilent les années
Assise, recroquevillée sous trois couches de laine
Espère t- elle toujours qu'un rayon de soleil
Veuille bien prendre le temps de s'arrêter chez elle ?
Alors ses doigts ridés sans jamais se lasser
Sous un mouchoir brodé iront chercher la clé
Pour ouvrir le tiroir où se trouve le trésor
D'un legs gigantesque d'amour et de partages