Elle est partout ! Autant vous dire nul part
Mais même floue et d’un éclat faiblard
Je la vois tout autour pigmenter mes yeux
En des reflets velours caressant les cieux !
Elle danse parmi les fleurs et leurs pétales,
Courant dans le vent en sueurs minérales
Puis chute aux sept couleur entre les gouttes
Dans la lourdeur d’une colère en déroute !
Elle est, chef à l’horizontal sur son oreiller
Baignée d’une lueur matinale ; illuminée,
Et ses paupières s’ouvrent sur la journée
Quand la notre se couvre déjà de baisers !
Elle est dans l’âme de la vie quotidienne
Comme une vieille dame ; une souveraine
Dont la générosité berce une nouvelle vie
En donnant de la sienne, sans un soucis !
Mais peut-être est-ce mes yeux qui l’inventent !
Un paradis fictif en un enfer que je fréquente !
Je ne saurais alors vous affirmer qu’elle existe
Mais j’aime à croire que la beauté subsiste !
Mais même floue et d’un éclat faiblard
Je la vois tout autour pigmenter mes yeux
En des reflets velours caressant les cieux !
Elle danse parmi les fleurs et leurs pétales,
Courant dans le vent en sueurs minérales
Puis chute aux sept couleur entre les gouttes
Dans la lourdeur d’une colère en déroute !
Elle est, chef à l’horizontal sur son oreiller
Baignée d’une lueur matinale ; illuminée,
Et ses paupières s’ouvrent sur la journée
Quand la notre se couvre déjà de baisers !
Elle est dans l’âme de la vie quotidienne
Comme une vieille dame ; une souveraine
Dont la générosité berce une nouvelle vie
En donnant de la sienne, sans un soucis !
Mais peut-être est-ce mes yeux qui l’inventent !
Un paradis fictif en un enfer que je fréquente !
Je ne saurais alors vous affirmer qu’elle existe
Mais j’aime à croire que la beauté subsiste !