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Elle court, elle court la nuit .....

lilasys

Maître Poète
#1
Elle court, elle court la nuit .....

Les enfants dorment rassurés
Une veilleuse se pose sur son visage
Mais derrière les murs du monde
Les gouttes de pluies électrocutent
Sans doute ces fils mal placés
Ou le Pc devient un vieux mirage
Il rend l'âme la plus profonde
Dans ce ciel noyé qui se dispute
Ne regardez pas la terre, elle fleurit
Oubliez la mer , les vagues se balancent
Laissez les ruisseaux qui bercent l'écaille
De ces truites qui sautent réjouies
Quand leurs poids fait la danse
De ces pêcheurs amoureux de leur ripaille
Oisive, je dormais dans un rêve
Où l'aurore ferait le jour sur mon front
Je me souviens des chevaux qui volaient
Les bêtes qui tremblaient dans leur tanière
Aucun abris , tout est sans grève
Les armes claquaient au loin , au fond
Je pleurais au creux de mon oreiller
Quand un loup m'a caressé comme une mère
J'ai ouvert les yeux dans mon lit
Une sorte de paix , une sorte de chagrin
Les songes bousculent nos douleurs
Entends-tu Dieu mes souffrances obscures ?
Je crois que mon amour devient jaloux
La branche du rosier se plie
A-t'elle subi un quelconque venin ?
Je crie mes doutes et je pleure
Dans ces caves de mauvaises augures
Ma robe sera à présent faite de houx ......

INCANTADA /LILASYS​
 

prose16

Maître Poète
#8
J'ai beaucoup apprécié ma lecture de ce rêve si particulier à l'intérieur duquel on entre au fur et à mesure des images qu'il nous renvoie...de belles métaphores aussi. Talentueux écrit. Merci. Bisous:)
 

luron1er

Administrator
Membre du personnel
#9
Elle court, elle court la nuit .....

Les enfants dorment rassurés
Une veilleuse se pose sur son visage
Mais derrière les murs du monde
Les gouttes de pluies électrocutent
Sans doute ces fils mal placés
Ou le Pc devient un vieux mirage
Il rend l'âme la plus profonde
Dans ce ciel noyé qui se dispute
Ne regardez pas la terre, elle fleurit
Oubliez la mer , les vagues se balancent
Laissez les ruisseaux qui bercent l'écaille
De ces truites qui sautent réjouies
Quand leurs poids fait la danse
De ces pêcheurs amoureux de leur ripaille
Oisive, je dormais dans un rêve
Où l'aurore ferait le jour sur mon front
Je me souviens des chevaux qui volaient
Les bêtes qui tremblaient dans leur tanière
Aucun abris , tout est sans grève
Les armes claquaient au loin , au fond
Je pleurais au creux de mon oreiller
Quand un loup m'a caressé comme une mère
J'ai ouvert les yeux dans mon lit
Une sorte de paix , une sorte de chagrin
Les songes bousculent nos douleurs
Entends-tu Dieu mes souffrances obscures ?
Je crois que mon amour devient jaloux
La branche du rosier se plie
A-t'elle subi un quelconque venin ?
Je crie mes doutes et je pleure
Dans ces caves de mauvaises augures
Ma robe sera à présent faite de houx ......

INCANTADA /LILASYS​

Au secours, le court m’ennuie. (pour un autre rêve)

Les parents déforment assurés,
Qu’une merveilleuse dépose les ravages,
Mais devant mes murmures de ronde,
J’égoutte l’ennui et le scrute,
Nul doute, ces fils sont déplacés,
Et l’ordi revient au pieux virage,
Il tend les dames et les sonde,
Dans un miel ennoyé qui les raffûte,
Ne me gardez pas car me taire m’appauvrit,
Omettez la mère qui divague sur la balance,
Baissez le puceau qui gerce et qui s’écaille,
Par des fuites qui tressautent éblouies,
Quand le froid fait perdre la cadence,
A ces prêcheurs vertueux affalés sur la paille,
Tranquilles, ils formaient une trêve,
Où l'eau et l’or font le tour de leurs affronts,
Je me souviens des cheveux qui virevoltaient,
La fête s’emballait en sortant dans la clairière,
Tels des abrutis qui dansaient dans la glaise,
Les larmes se calquaient au soin, au front,
Il pleuvait, sans le jeu de mes conseillers,
Pour le coup adressé comme une lame de mer,
J'ai couvert les vieux et leur esprit,
Pour les sortes de pet , une cohorte de chat plein,
Qui rongent et reculent les douceurs,
Entends-tu mieux mes doléances nocturnes ?
Je crois que mon humour en revient plus doux,
La planche du dossier se déplie,
A-t-elle subi un quelconque vice bénin ?
Je décris tes routes et tes labeurs,
Quand l’esclave, ici, encore inaugure,
Dérobe ton présent rêve comme un ripoux......
 

lilasys

Maître Poète
#12
Au secours, le court m’ennuie. (pour un autre rêve)

Les parents déforment assurés,
Qu’une merveilleuse dépose les ravages,
Mais devant mes murmures de ronde,
J’égoutte l’ennui et le scrute,
Nul doute, ces fils sont déplacés,
Et l’ordi revient au pieux virage,
Il tend les dames et les sonde,
Dans un miel ennoyé qui les raffûte,
Ne me gardez pas car me taire m’appauvrit,
Omettez la mère qui divague sur la balance,
Baissez le puceau qui gerce et qui s’écaille,
Par des fuites qui tressautent éblouies,
Quand le froid fait perdre la cadence,
A ces prêcheurs vertueux affalés sur la paille,
Tranquilles, ils formaient une trêve,
Où l'eau et l’or font le tour de leurs affronts,
Je me souviens des cheveux qui virevoltaient,
La fête s’emballait en sortant dans la clairière,
Tels des abrutis qui dansaient dans la glaise,
Les larmes se calquaient au soin, au front,
Il pleuvait, sans le jeu de mes conseillers,
Pour le coup adressé comme une lame de mer,
J'ai couvert les vieux et leur esprit,
Pour les sortes de pet , une cohorte de chat plein,
Qui rongent et reculent les douceurs,
Entends-tu mieux mes doléances nocturnes ?
Je crois que mon humour en revient plus doux,
La planche du dossier se déplie,
A-t-elle subi un quelconque vice bénin ?
Je décris tes routes et tes labeurs,
Quand l’esclave, ici, encore inaugure,
Dérobe ton présent rêve comme un ripoux......
MERCI JEAN DANIEL DE TA DÉVOTION DANS CES TEMPS DE PÉNURIE ........RIRES
GÉNIAL .......UN RÊVE DÉBILE QUI M'INSPIRE
GROS BISOUS