Elle appelle sa maman avant de s’endormir
Au moment où le silence va doucement l’envahir
Quand les rêves vont se bousculer toute la nuit
Même au fond de son lit, elle a peur du moindre bruit.
Elle est perdue, elle ne sait plus le nom de sa rue
Les jours se succèdent mais déjà, elle ne se souvient plus
Des saisons, des fêtes, les mois, les années
Et même de la date du jour où elle est née.
Elle appelle sa maman quand le jour la réveille
Mais son esprit confus reste en sommeil
Tout ce qui l’entoure lui semble alors incongru
Et ces personnes qui lui parlent lui sont inconnues
Sa mémoire se brouille, ses yeux lui renvoient l’image
De leurs sourires mais elle ne reconnaît pas leurs visages
Pourtant elle ressent de la chaleur dans leur regard
Lasse, elle soupire, et se laisse sombrer dans le désespoir.
Elle appelle sa maman à toute heure de la journée
Seule, sa présence maternelle peut la rassurer
Dans sa petite chambre, elle a oublié
Qu’elle vivait désormais dans une maison spécialisée.
Elle a égaré l’ensemble du film de sa vie
Parfois en tenant entre ses doigts ses vieilles photos jaunies
Elle a à nouveau vingt ans, un charmant mari
Mais soudain, le rideau se ferme sur l’oubli.
Elle est si âgée, la maladie s’est infiltrée
Doucement, insidieusement au fil des années
Elle a oublié les personnes aimées, ses enfants
Elle en souffre, pour elle, soyez tolérants
Elle appelle sa maman avant de s’endormir
Un a un, s’enfuit inlassablement tous ses souvenirs
La maladie d’Alzheimer l’a déjà emporté
Vers cette maman qui l’attend, là bas pour l’embrasser.
Isabelle
Au moment où le silence va doucement l’envahir
Quand les rêves vont se bousculer toute la nuit
Même au fond de son lit, elle a peur du moindre bruit.
Elle est perdue, elle ne sait plus le nom de sa rue
Les jours se succèdent mais déjà, elle ne se souvient plus
Des saisons, des fêtes, les mois, les années
Et même de la date du jour où elle est née.
Elle appelle sa maman quand le jour la réveille
Mais son esprit confus reste en sommeil
Tout ce qui l’entoure lui semble alors incongru
Et ces personnes qui lui parlent lui sont inconnues
Sa mémoire se brouille, ses yeux lui renvoient l’image
De leurs sourires mais elle ne reconnaît pas leurs visages
Pourtant elle ressent de la chaleur dans leur regard
Lasse, elle soupire, et se laisse sombrer dans le désespoir.
Elle appelle sa maman à toute heure de la journée
Seule, sa présence maternelle peut la rassurer
Dans sa petite chambre, elle a oublié
Qu’elle vivait désormais dans une maison spécialisée.
Elle a égaré l’ensemble du film de sa vie
Parfois en tenant entre ses doigts ses vieilles photos jaunies
Elle a à nouveau vingt ans, un charmant mari
Mais soudain, le rideau se ferme sur l’oubli.
Elle est si âgée, la maladie s’est infiltrée
Doucement, insidieusement au fil des années
Elle a oublié les personnes aimées, ses enfants
Elle en souffre, pour elle, soyez tolérants
Elle appelle sa maman avant de s’endormir
Un a un, s’enfuit inlassablement tous ses souvenirs
La maladie d’Alzheimer l’a déjà emporté
Vers cette maman qui l’attend, là bas pour l’embrasser.
Isabelle