Effleurements de tes doigts qui se posent
Sur mon corps, en virtuoses
Unique instrument de plaisir
De tes innombrables désirs.
Il n’y a rien de plus magique que les notes érotiques
D’un piano faussement pudique et romantique
Qui vous envoûte de sa mélodie charnelle et suave
Quand il grimpe un à un, tous les octaves.
Effleurements de ton regard qui m’emprisonne
Alors que ma peau, délicieusement frissonne
Sous l’éclat de tes yeux ambitieux
de glisser dans des préludes plus audacieux.
Il n’y a rien de plus excitant que les notes jouées
Par un piano impatient et torturé
Dirigé par un chef d’orchestre qui lui impose
Rigueur et soumission pour atteindre l’apothéose.
Effleurements de ton subtil parfum
Jouant sur mes seins, au creux de mes reins
Qui vacille pour enflammer mes sens
De l’intensité de ta présence.
Il n’y a rien de plus oppressant que les notes indécises
D’un piano isolé qui subitement improvise
Inquiet pour l’avenir plus qu’incertain
De ce duo, peut être sans lendemain.
Effleurements de ta bouche légèrement salée
Qui quitte définitivement mes lèvres asséchées
Par ce trop plein de baisers et cris arrachés
Dans le tumulte de ces draps trop froissés.
Il n’y a rien de plus cruel que les notes pleurées
Par le son d’un piano perdu dans l’immensité
D’un concerto presque achevé, où seule l’absence
Ajoute un faible soupir à un éternel silence.
ISA
Sur mon corps, en virtuoses
Unique instrument de plaisir
De tes innombrables désirs.
Il n’y a rien de plus magique que les notes érotiques
D’un piano faussement pudique et romantique
Qui vous envoûte de sa mélodie charnelle et suave
Quand il grimpe un à un, tous les octaves.
Effleurements de ton regard qui m’emprisonne
Alors que ma peau, délicieusement frissonne
Sous l’éclat de tes yeux ambitieux
de glisser dans des préludes plus audacieux.
Il n’y a rien de plus excitant que les notes jouées
Par un piano impatient et torturé
Dirigé par un chef d’orchestre qui lui impose
Rigueur et soumission pour atteindre l’apothéose.
Effleurements de ton subtil parfum
Jouant sur mes seins, au creux de mes reins
Qui vacille pour enflammer mes sens
De l’intensité de ta présence.
Il n’y a rien de plus oppressant que les notes indécises
D’un piano isolé qui subitement improvise
Inquiet pour l’avenir plus qu’incertain
De ce duo, peut être sans lendemain.
Effleurements de ta bouche légèrement salée
Qui quitte définitivement mes lèvres asséchées
Par ce trop plein de baisers et cris arrachés
Dans le tumulte de ces draps trop froissés.
Il n’y a rien de plus cruel que les notes pleurées
Par le son d’un piano perdu dans l’immensité
D’un concerto presque achevé, où seule l’absence
Ajoute un faible soupir à un éternel silence.
ISA