On frappe ; ce sont les mots qui cognent à ma porte
Et qui viennent envahir l’esprit de l’embrume.
O ! Je brûlerai ma chevelure pour qu’ils sortent,
Ces mots de haine, ces mots de folie ; qu’ils fument !
La main du délire se passionne, court et s’enfuit,
Et je ne sais rattraper la pensée fugueuse
Qui se mue, se ronge et se hante, tapie,
Entre les mémoires écorchées et douloureuses.
Mon écriture en crèvera, si je n’sais taire
La blessure qui me perd et le souvenir
Qui me hante ; ou je crèverai de les écrire.
L’absence est partout, elle m’étouffe; et ma folie,
D’où surgissent ces mots qu’il me faut abstraire,
Se gorge de ce poison qui m’affaiblit.
Et qui viennent envahir l’esprit de l’embrume.
O ! Je brûlerai ma chevelure pour qu’ils sortent,
Ces mots de haine, ces mots de folie ; qu’ils fument !
La main du délire se passionne, court et s’enfuit,
Et je ne sais rattraper la pensée fugueuse
Qui se mue, se ronge et se hante, tapie,
Entre les mémoires écorchées et douloureuses.
Mon écriture en crèvera, si je n’sais taire
La blessure qui me perd et le souvenir
Qui me hante ; ou je crèverai de les écrire.
L’absence est partout, elle m’étouffe; et ma folie,
D’où surgissent ces mots qu’il me faut abstraire,
Se gorge de ce poison qui m’affaiblit.