Fillette prends ma main, allons sur la colline
Je t’apprendrai les fleurs, le murmure du vent.
Dans ta poche trouée, ton galet est luisant
Car tes doigts délicats ont lustré sa patine.
Ta juvénile moue rend mon cœur tout tremblant.
Glisse donc ta menotte aux ramures si fines
Que je puisse sentir le soyeux de ta peau.
Vois –tu dans la vallée serpenter le ruisseau ?
Il plisse le drapé de l’onde cristalline .
Entends-tu le loriot qui siffle dans l'ormeau ?
Si je peux te parler du soleil qui décline
Et de sa poudre d’or irisant tes cheveux,
Des lumières d’argent qui brillent dans les cieux.
Je ne saurai te dire la Vie où l’on chemine,
Simplement qu’aujourd’hui je la lis dans tes yeux.
Et dans quelques printemps tu lâcheras ma main
Pour apprendre trop tôt les morsures de l’aube ,
Les ombres illusoires, le clair qui se dérobe….
N'oublie jamais l’amour, il est chant du serin
Et peut vêtir ton cœur de sa plus belle robe.
Je t’apprendrai les fleurs, le murmure du vent.
Dans ta poche trouée, ton galet est luisant
Car tes doigts délicats ont lustré sa patine.
Ta juvénile moue rend mon cœur tout tremblant.
Glisse donc ta menotte aux ramures si fines
Que je puisse sentir le soyeux de ta peau.
Vois –tu dans la vallée serpenter le ruisseau ?
Il plisse le drapé de l’onde cristalline .
Entends-tu le loriot qui siffle dans l'ormeau ?
Si je peux te parler du soleil qui décline
Et de sa poudre d’or irisant tes cheveux,
Des lumières d’argent qui brillent dans les cieux.
Je ne saurai te dire la Vie où l’on chemine,
Simplement qu’aujourd’hui je la lis dans tes yeux.
Et dans quelques printemps tu lâcheras ma main
Pour apprendre trop tôt les morsures de l’aube ,
Les ombres illusoires, le clair qui se dérobe….
N'oublie jamais l’amour, il est chant du serin
Et peut vêtir ton cœur de sa plus belle robe.