Toi au creux de moi
Au milieu de mon être fait de soie
Toi maudite douleur
Tu lapides mon cœur
Toi terrible maladie
Tu détruis ma vie
Tu fais gonfler mes mains
En les paralysant sur ton chemin
Toi indésirable affliction
Tu joues de mes articulations
Ou tu y entres en fusion
Souvent par infiltration
Et comme si ça suffisait pas
Tu t'es permis d'inviter à grands pas
Ton ami qui n'aime pas mon corps
Détruisant mes anticorps
Et comme la fête et plus folle
Ta grande copine, en fait partie, est farandole
Déréglant mon cycle de sommeil, où elle en rit
Me laissant errer toutes mes nuits
Toi qui me met de mauvaise humeur
Tu dévores tout mon bonheur
Alors qu'il en manque à l'appel
Je prends encore une gamelle
Vous tous, avez transformé ma tristesse
En une laide et délicate faiblesse
J'en ai marre de ses crises
S'il vous plaît lâcher prise
Vous avez tous décidé de me faire souffrir
Mais franchement ça ne me fait pas rire
Dans ses moments de douleurs intenses
Je n’aie plus la force et élégance
Vous avez tous, choisie de me trahir
Et de finalement me faire mourir
Surtout prenez votre temps
Ma vie est entre vos mains, elle en dépend
Je ne me laisserais pas toujours faire
Toi douleurs, sans cœur tu es fier
Ce soir j'ai trop mal, profitez-en
Je n’ai pas le courage, vous êtes nombreux en dedans
Laissez-moi aller me reposer
Fermer les yeux pour un instant de paix
Juste quelques heures pour récupérer
Vous me rendez lasse et fatiguée
Alors s'il te plaît douleurs
Promettez-moi que demain
Vous me rendriez mon bonheur
Pour reprendre, mon chemin,
... Tels en veut mon destin...
-Fin-
Delphine D.
© Tous droits réservés.
Au milieu de mon être fait de soie
Toi maudite douleur
Tu lapides mon cœur
Toi terrible maladie
Tu détruis ma vie
Tu fais gonfler mes mains
En les paralysant sur ton chemin
Toi indésirable affliction
Tu joues de mes articulations
Ou tu y entres en fusion
Souvent par infiltration
Et comme si ça suffisait pas
Tu t'es permis d'inviter à grands pas
Ton ami qui n'aime pas mon corps
Détruisant mes anticorps
Et comme la fête et plus folle
Ta grande copine, en fait partie, est farandole
Déréglant mon cycle de sommeil, où elle en rit
Me laissant errer toutes mes nuits
Toi qui me met de mauvaise humeur
Tu dévores tout mon bonheur
Alors qu'il en manque à l'appel
Je prends encore une gamelle
Vous tous, avez transformé ma tristesse
En une laide et délicate faiblesse
J'en ai marre de ses crises
S'il vous plaît lâcher prise
Vous avez tous décidé de me faire souffrir
Mais franchement ça ne me fait pas rire
Dans ses moments de douleurs intenses
Je n’aie plus la force et élégance
Vous avez tous, choisie de me trahir
Et de finalement me faire mourir
Surtout prenez votre temps
Ma vie est entre vos mains, elle en dépend
Je ne me laisserais pas toujours faire
Toi douleurs, sans cœur tu es fier
Ce soir j'ai trop mal, profitez-en
Je n’ai pas le courage, vous êtes nombreux en dedans
Laissez-moi aller me reposer
Fermer les yeux pour un instant de paix
Juste quelques heures pour récupérer
Vous me rendez lasse et fatiguée
Alors s'il te plaît douleurs
Promettez-moi que demain
Vous me rendriez mon bonheur
Pour reprendre, mon chemin,
... Tels en veut mon destin...
-Fin-
Delphine D.
© Tous droits réservés.