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Douceur féconde...

#1
Dès le premier instant, j'ai eu pour te du désir,
Désir de connaitre, désir charnel, pourquoi mentir?
Mais quand tu m'as dévoiler la blancheur de ton épaule tendue,
Je n'ai pu m'empècher, en mon âme, de voir ton corps nu,
Nu, impudiquement dévoilé, tout près de ma main,
Habillée seulement de mon désir soudain,
De froler ton épiderme chaud et doux,
Le creux de tes reins, la naissance de ton cou,
Poser ma bouche sur ton ventre brulant,
Sentir monter en nous des sursauts troublants...
Ai-je le droit de rêver, ce froid matin,
D'avoir ma bouche délicatement poser sur le bout de ton sein,
De m'abandonner a ta chaleur, a ta douceur,
A sentir contre moi ta présence de longues heures?
Puis-je te toucher sans te salir,
Sans que tu en viennes un jour à me maudire,
Dans tes lois, puis-je te faire gémir,
Par 1001 caresses qui ne saurais mentir?
Mon regard te couvre maintenant,
Je vois ton corps mais c'est ta peau que je sens,
C'est ton souffle en tempète qui viens et me prend,
Et les colines du rêve s'élèvent, étourdissant,
Ce vertige que tu as glisser dans mes sens,
Simplement a te regarder, je tombe en transe,
Je vois nos corps se froler, se taquinner,
Dans un ballet de douceur consommé...
J'aimerais tant pouvoir me nourir à ta bouche,
J'aimerais tant voir sur ta peau ma main qui te touche,
Si je te touche, vais-je m'enflammer?
Si je te goute, vais-je pouvoir m'en passer?
J'aimerais tant te faire soupirer,
Que tu en oublie le monde entier,
Que ton univers devienne ma main poser,
Sur ta peau, l'espace d'une petite éternité...
FIN