Nous utilisons des cookies pour vous garantir la meilleure expérience sur notre site web.
Si vous continuez à utiliser ce site, nous supposerons que vous en êtes satisfait.

  • Visiteur, merci de ne pas poster plus de 5 poèmes par jour. Ceci dans le but d'améliorer la visibilité du site.

Desperado (vol 2)

John75

Nouveau poète
#1
Les captifs sont tous en paix,
Ils n'entendent pas la voix de l'oppresseur;
Le petit et le grand sont là,
Et l'esclave n'est plus soumis à son maître.
Pourquoi donne-t-il la lumière à celui qui souffre,
Et la vie à ceux qui ont l'amertume dans l'âme,
Qui espèrent en vain la mort,
Et qui la convoitent plus qu'un trésor,
Qui seraient transportés de joie Et saisis d'allégresse,
S’ils trouvaient le tombeau?
A l'homme qui ne sait où aller,
Et que Dieu cerne de toutes parts?



Mes soupirs sont ma nourriture,
Et mes cris se répandent comme de l'eau.
Ce que je crains, c'est ce qui m'arrive;
Ce que je redoute, c'est ce qui m'atteint.
Je n'ai ni tranquillité, ni paix, ni repos,
Et le trouble s'est emparé de moi.

Oh! S’il était possible de peser ma douleur,
Et si toutes mes calamités étaient sur la balance,
Elles seraient plus pesantes que le sable de la mer;
Voilà pourquoi mes paroles vont jusqu'à la folie!
Car les flèches du Tout Puissant m'ont percé,
Et mon âme en suce le venin;
Les terreurs de Dieu se rangent en bataille contre moi.
L'âne sauvage crie-t-il auprès de l'herbe tendre?
Le boeuf mugit-il auprès de son fourrage?
Peut-on manger ce qui est fade et sans sel?
Y a-t-il de la saveur dans le blanc d'un oeuf?
Ce que je voudrais ne pas toucher,
C'est là ma nourriture, si dégoûtante soit-elle!
Puisse mon voeu s'accomplir,
Et Dieu veuille réaliser mon espérance!