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Des mots pour oublier les maux

jite

Nouveau poète
#1
J'avais le goût de complètement changer. Je me suis fait un petit jeu. Lisez d'abord ce qui est en noir et ensuite ce qui est en bleu. J'y dit la même chose mais n'est-ce pas que la deuxième ennoblie notre belle langue française ?

Non, je ne nous ferai pas la morale
(Oh que diable, je ne vous imposerai point d'enseignement biscornu tel les deux cotés d'une pièce d'or)
Je n'aime pas vraiment ça et vous non plus d'ailleurs
(Il est à moi, comme de vous, une impétuosité d'émotions qui s'en dégagerait d'emblée)
Même si on dit que c'est pour votre bien !
(Semblable parole qui n'a pour but que vous donner l'instance du bon coté des conditions)



Mais à un moment donné, il faut se poser les vraies questions
(Mais la conjoncture devient soudainement telle que la véritable matière doit être énoncée)
C'est vrai que ce n'est pas original pour commencer un monologue, je sais.
(D'au que non, que mon anticonformisme ne vous convainc pas pour entamer cet aparté, j'en possède la conscience)
Je sais aussi qu'on peut nous radoter n'importe quoi
(Par l'imposition de ses convictions, on peut rabâcher toute une série d'altercations pour signifier l'univers des antithèses)
On peut aussi faire dire n'importe quoi à n'importe quoi
(Comme du miroir des arguments, on pourrait rendre nature contre nature capable de vie commune)
Comme aux statistiques, on peut faire dire n'importe quoi et l'inverse...
(Tel il en est des quantièmes à qui l'expression pourrait montrer le noir et le blanc comme une même évidence en étant identique et contraire)



Jamais au grand jamais, on ne nous oblige à quoique ce soit
(Mais pardi, on ne peut nous asservir à agir et penser d'une conforme disposition)
On a toujours le choix de payer notre dû maintenant ou de le payer avec intérêt
(Nul ne peut obtempérer de dilemme entre la libération immédiate séance tenante ou d'en remettre d'un multiple du produit initial bien compté)
On peut toujours forcer les amitiés ou prendre la chance de laisser partir ceux qu'on aime
(Loisir il nous reste de notre entendement de surfaire nos relations ou de laisser le sort décréter de la partance de nos amours)
On peut toujours attendre demain ou le faire aujourd'hui pour se débarrasser
(La manière nous est libre de sursoir nos charges ou de les prendre ce jour pour s'en délivrer sans motivation)
Le temps perdu n'est jamais perdu, il n'est que bien mal utilisé.
(L'ère disparue n'est révolue que sous la forme d'une doctrine, en fait il n'a qu'une mince et malhabile explication de sa manutention)



Voilà. Le jeu s'arrête ici. C'est froid comme poésie, je sais. C'était pour essayer quelque chose et vous le faire partager.

Mais il restera toujours notre liberté, celle de s'exprimer,
comme dans ce texte, comme bon nous semble, sans rien vraiment dire
que pour passer le temps de la façon de tous les jours ou avec des mots qui semblent être d'une autre époque...