Elle regarde s'enfuir la vie
En soulevant de sa fenêtre
Le voilage devenu gris
L'aurore sur le point de naître
Son doux regard en déclin
S'émerveille de peu de choses
La lueur du jour au matin
Ou le pourpre de quelques roses
Esseulée dans sa maisonnette
Le temps semble s'être figé
A l'horloge bien trop muette
Par les aiguilles fatiguées
Assise près de la cheminée
D'un fauteuil en balancement
Elle murmure à son chapelet
D'un filet de voix pieusement
Puis elle s'éteint tout doucement
Dans le vague de ses pensées
Sur les genoux son chaton blanc
Qu'elle n'entend plus ronronner
En soulevant de sa fenêtre
Le voilage devenu gris
L'aurore sur le point de naître
Son doux regard en déclin
S'émerveille de peu de choses
La lueur du jour au matin
Ou le pourpre de quelques roses
Esseulée dans sa maisonnette
Le temps semble s'être figé
A l'horloge bien trop muette
Par les aiguilles fatiguées
Assise près de la cheminée
D'un fauteuil en balancement
Elle murmure à son chapelet
D'un filet de voix pieusement
Puis elle s'éteint tout doucement
Dans le vague de ses pensées
Sur les genoux son chaton blanc
Qu'elle n'entend plus ronronner