Je t’aime mais tu ne le vois pas, je pense à toi mais tu ne le sais pas. À la lueur du jour, Je te vois si belle, apparaître… Me laissant ainsi, sur place, inerte, Ne pouvant te déclarer mon amour. Je me dois de garder le silence, Au risque de tout gâcher par inadvertance. Une douceur sans égale, Une joie de vivre à travers tout horizon, Qu’importe les sombres prévisions , De ce monde pourtant si théâtral.. Tant d’années à se côtoyer, Sans toutefois oser tout avouer. Dans ce monde de brutes, Une sortie m’est apparue, D’aussi beau de m’a vie je n’ai jamais vu, Tu m’offrais cette porte m’évitant la lutte. De cet amour désormais sans limites, Je vois à présent ma vie défiler si vite. Telle une déesse, tu t’es hissé, Au dessus des autres à mes yeux. Et de longues lignes encore je pourrais rajouter, Que je voudrais lire sous ton regard, venu des cieux. Te voir m’est déjà un bonheur, Je ne puis qu’en critiquer ma propre raideur. Sachant cela, je ne puis continuer, Il était maintenant venu le temps, D’essayé, pour me sauver, de t’oublier, Et de reprendre la vie de son coté le plus tranchant.
