Depuis longtemps, au gré du vent
Sous l'appentis se dresse tige.
Pour la rose, pâle vestige
Pétales ridés bien souvent
Mais le bourgeon, ô doux printemps
Que la main habile fustige
Depuis longtemps, au gré du vent
Sous l'appentis se dresse tige
Et quand la sève s'en va montant
Au doux poignet qui la dirige
Un cœur de rose, quel prestige !
Par la rosée dégoulinant
Depuis longtemps, au gré du vent
Sous l'appentis se dresse tige.
Pour la rose, pâle vestige
Pétales ridés bien souvent
Mais le bourgeon, ô doux printemps
Que la main habile fustige
Depuis longtemps, au gré du vent
Sous l'appentis se dresse tige
Et quand la sève s'en va montant
Au doux poignet qui la dirige
Un cœur de rose, quel prestige !
Par la rosée dégoulinant
Depuis longtemps, au gré du vent