Pour se chauffer, adossée au mur, une cuisinière en fonte, à charbon et au bois, fournissait la chaleur que nous ne pouvions ressentir qu’en nous tenant auprès d’elle .Elle peinait dans sa fonction tant la pièce était grande…
Le matin, au plus profond de l’hiver, ma mère nous imposait de rester au lit, le temps que le froid fasse place à une certaine douceur. Calfeutré sous mes couvertures, j’épiais tous les bruits. Je savais dans quel ordre ils s’entendaient. D’abord, elle tirait le cendrier qu’elle vidait au fond du jardin, elle posait un lit de papier dans le fond du foyer, rejoint par des brindilles de fagot dont le bruit sec de la brisure trahissait le silence matinal .Elle coiffait le tout avec un rondin de bois plus gros. Soudain, le bruit de l’allumette annonçait la fin du froid.
Lorsque la cuisinière était chaude, elle y ajoutait du charbon qui diffusait alors de la poussière chargée d’une odeur que je n’aimais pas. L’odeur du charbon me déplait, celui du bois m’attire…
Enfin , on pouvait se lever et boire le café au lait du matin accompagné de tartines de pain dans des bols qui me semblaient immenses, trop lourds à porter .le soir nous avions parfois le même repas. Le beurre était rare, on coupait notre pain en morceaux que l’on faisait tremper. Que c’était bon quand il y avait du beurre !!!!
Le matin, au plus profond de l’hiver, ma mère nous imposait de rester au lit, le temps que le froid fasse place à une certaine douceur. Calfeutré sous mes couvertures, j’épiais tous les bruits. Je savais dans quel ordre ils s’entendaient. D’abord, elle tirait le cendrier qu’elle vidait au fond du jardin, elle posait un lit de papier dans le fond du foyer, rejoint par des brindilles de fagot dont le bruit sec de la brisure trahissait le silence matinal .Elle coiffait le tout avec un rondin de bois plus gros. Soudain, le bruit de l’allumette annonçait la fin du froid.
Lorsque la cuisinière était chaude, elle y ajoutait du charbon qui diffusait alors de la poussière chargée d’une odeur que je n’aimais pas. L’odeur du charbon me déplait, celui du bois m’attire…
Enfin , on pouvait se lever et boire le café au lait du matin accompagné de tartines de pain dans des bols qui me semblaient immenses, trop lourds à porter .le soir nous avions parfois le même repas. Le beurre était rare, on coupait notre pain en morceaux que l’on faisait tremper. Que c’était bon quand il y avait du beurre !!!!