À Rimbaud, l’insoumis
Ton ver fulgure et fend l’ombre d’un cri nouveau,
Comme un vent éclatant brisant l’ennui des hommes,
Mais mon cœur fatigué ploie sous ce feu trop beau,
Quand ta rage incendie mes rêves qui se nomment,
Tu chantes l’ouragan, je pleure un doux chagrin,
Quand la pluie sur mes jours ruisselle avec tristesse,
Ton éclat souverain renverse tout chemin,
Et mon pas se dérobe à ta folle allégresse,
Va, toi, libre oiseau d’or, vers des cieux déployés,
Que l’azur infini accueille tes voyages,
Moi, je reste en bas, figé par mes regrets,
Guettant l’éclat lointain de tes sauvages pages,
Mais sache qu’en la nuit, je pense encore à toi,
Quand le vent dans les bois murmure un chant qui blesse,
Ton étoile me hante et danse avec émoi,
Souvenir éternel d’une ombre qui caresse.
Ton ver fulgure et fend l’ombre d’un cri nouveau,
Comme un vent éclatant brisant l’ennui des hommes,
Mais mon cœur fatigué ploie sous ce feu trop beau,
Quand ta rage incendie mes rêves qui se nomment,
Tu chantes l’ouragan, je pleure un doux chagrin,
Quand la pluie sur mes jours ruisselle avec tristesse,
Ton éclat souverain renverse tout chemin,
Et mon pas se dérobe à ta folle allégresse,
Va, toi, libre oiseau d’or, vers des cieux déployés,
Que l’azur infini accueille tes voyages,
Moi, je reste en bas, figé par mes regrets,
Guettant l’éclat lointain de tes sauvages pages,
Mais sache qu’en la nuit, je pense encore à toi,
Quand le vent dans les bois murmure un chant qui blesse,
Ton étoile me hante et danse avec émoi,
Souvenir éternel d’une ombre qui caresse.