J'aimerais voir dans l'ombre, croire sans douter, penser à demain quand tombe la nuit dans mes mains
Poursuivre du regard la lune que je cache sous mes paupières, voir passer le temps, sans soupir, simplement.
Discerner l'invisible, ouvrir des portes inaccessibles, briser à coups de rage cette routine sans lendemain
Prendre sur moi, faire des compromis utiles pour une fois, ne pas
m'appesentir sur mon sort, mes sentiments
Mettre un peu de piment dans cette vie qui court devant, soulever ce décor, faire naître un nouveau monde
Sauter dans le vide, fuir l'oubli dans un vertige insassiable, me prouver qu'au fond tout peut être vrai
Derrière chaque miroir, une fenêtre ou un abris où se recroquevillent mes peines, insoluble comme l'orage qui gronde
Mais pourquoi se rabattre quand on peut profiter, exalté de bonheur et faire fuir la mélancolie, au lieu de se démener
Tout dérive vers une angoisse terrible quand sursaute mon cœur ivre de magie, sur cette terre hystérique
La seule chose qui reste en ma mémoire résume bien le mal enfoui qui transparaît dans cette écriture,
Un bateau faisant naufrage dans ce tourbillon de folie où je cherche encore les eaux sauvages, le déclic.
Cette impression d'être présent ici et maintenant sans faux semblant, sans perdre ni couvrir l'ampleur de mes blessures.
Poursuivre du regard la lune que je cache sous mes paupières, voir passer le temps, sans soupir, simplement.
Discerner l'invisible, ouvrir des portes inaccessibles, briser à coups de rage cette routine sans lendemain
Prendre sur moi, faire des compromis utiles pour une fois, ne pas
m'appesentir sur mon sort, mes sentiments
Mettre un peu de piment dans cette vie qui court devant, soulever ce décor, faire naître un nouveau monde
Sauter dans le vide, fuir l'oubli dans un vertige insassiable, me prouver qu'au fond tout peut être vrai
Derrière chaque miroir, une fenêtre ou un abris où se recroquevillent mes peines, insoluble comme l'orage qui gronde
Mais pourquoi se rabattre quand on peut profiter, exalté de bonheur et faire fuir la mélancolie, au lieu de se démener
Tout dérive vers une angoisse terrible quand sursaute mon cœur ivre de magie, sur cette terre hystérique
La seule chose qui reste en ma mémoire résume bien le mal enfoui qui transparaît dans cette écriture,
Un bateau faisant naufrage dans ce tourbillon de folie où je cherche encore les eaux sauvages, le déclic.
Cette impression d'être présent ici et maintenant sans faux semblant, sans perdre ni couvrir l'ampleur de mes blessures.