Dans les griffes des Ombres
Je suis là parmi eux mais je me sens absente
Comme interférée par d’invisibles parois,
Une sensation qui annonce ma descente,
Les griffes des Ombres me lancent leurs courroies,
Sous une coupole blanchâtre et cotonneuse
Je perçois leurs dialogues en un halo feutré,
Telle voilance de dentelle satineuse
Sous le mirage d’un cloisonnement vitré,
De mon âme à jamais emplie de leur présence
Je les contemple, les respire à l’infini,
Les admirant bien au-delà de l’existence,
Dans les mânes ils résonneront en symphonie,
Je m’achemine aux pentes de la déchéance,
Je discerne déjà les sentes du néant,
Les oraisons opaques d’un épais silence,
L’inévitable déclin vers ce trou béant,
L’immatérialité sylphide de conscience
En ce frêle étui de chair désormais flétri
Survivra et ne tombera dans l’oubliance
Vous entourant et vous chérissant par l’esprit,
Quelques années, quelques mois, quelques jours encore
Avant que ne sonne l’heure de mon trépas,
Le temps de vous prouver combien je vous adore,
De m’imprégner de vous au dôme de vos pas,
Je ne vis que par ta voix, tes rires en cascade
Je m’enivre de toi mon amour adoré,
Que la vie te soit en fragrance de muscade
En t’offrant un avenir suave et mordoré,
A regret…ne peux ignorer qu’un jour ou l’autre
Je vais être contrainte de lâcher ta main,
Et je devrai mes chers enfants quitter la votre
Il faudra que vous poursuiviez votre chemin,
J’ai l’impression de naviguer sur d’autre grève
Ai-je déjà sombré au royaume de Styx ?
Les bercements de Morphée me conduisent au rêve
Sur l’aile crépusculaire d’un tamarisc.
Dédié à mon fils, ma fille et mon petit fils
Je suis là parmi eux mais je me sens absente
Comme interférée par d’invisibles parois,
Une sensation qui annonce ma descente,
Les griffes des Ombres me lancent leurs courroies,
Sous une coupole blanchâtre et cotonneuse
Je perçois leurs dialogues en un halo feutré,
Telle voilance de dentelle satineuse
Sous le mirage d’un cloisonnement vitré,
De mon âme à jamais emplie de leur présence
Je les contemple, les respire à l’infini,
Les admirant bien au-delà de l’existence,
Dans les mânes ils résonneront en symphonie,
Je m’achemine aux pentes de la déchéance,
Je discerne déjà les sentes du néant,
Les oraisons opaques d’un épais silence,
L’inévitable déclin vers ce trou béant,
L’immatérialité sylphide de conscience
En ce frêle étui de chair désormais flétri
Survivra et ne tombera dans l’oubliance
Vous entourant et vous chérissant par l’esprit,
Quelques années, quelques mois, quelques jours encore
Avant que ne sonne l’heure de mon trépas,
Le temps de vous prouver combien je vous adore,
De m’imprégner de vous au dôme de vos pas,
Je ne vis que par ta voix, tes rires en cascade
Je m’enivre de toi mon amour adoré,
Que la vie te soit en fragrance de muscade
En t’offrant un avenir suave et mordoré,
A regret…ne peux ignorer qu’un jour ou l’autre
Je vais être contrainte de lâcher ta main,
Et je devrai mes chers enfants quitter la votre
Il faudra que vous poursuiviez votre chemin,
J’ai l’impression de naviguer sur d’autre grève
Ai-je déjà sombré au royaume de Styx ?
Les bercements de Morphée me conduisent au rêve
Sur l’aile crépusculaire d’un tamarisc.
Dédié à mon fils, ma fille et mon petit fils