Parfois je me surprends à chanter en Latin
En Hébreu en Anglais et en langue italienne
Avec un souffle qui fait tourner l’éolienne
En panne de vent frais dès le petit matin
Et chante aussi avec la longueur de sa pale
Ce moulin à brasser les airs des cardinaux
Et mon esprit le soir près des trois quarts dîne aux
Mélodies plus jolies que des pierres d’opale
Sans être convoquée la joie vient s’inviter
Avec si peu de rien qu’elle en est si touchante
Que je l’accapare jusqu’à la nuit couchante
Et chacun se tient bien sans vouloir s’éviter
Le moulin parle moins je souffle sur la joie
Blottie tout contre moi qui m’entend respirer
Et je ne dis plus rien je veux juste aspirer
Un vent rose bonbon dans son aile de soie.
En Hébreu en Anglais et en langue italienne
Avec un souffle qui fait tourner l’éolienne
En panne de vent frais dès le petit matin
Et chante aussi avec la longueur de sa pale
Ce moulin à brasser les airs des cardinaux
Et mon esprit le soir près des trois quarts dîne aux
Mélodies plus jolies que des pierres d’opale
Sans être convoquée la joie vient s’inviter
Avec si peu de rien qu’elle en est si touchante
Que je l’accapare jusqu’à la nuit couchante
Et chacun se tient bien sans vouloir s’éviter
Le moulin parle moins je souffle sur la joie
Blottie tout contre moi qui m’entend respirer
Et je ne dis plus rien je veux juste aspirer
Un vent rose bonbon dans son aile de soie.