[ Pour une amie qui s'est noyée dans ses désillusions et qui n'en revient pas ]
Morcelée et déchiquetée, ton âme
Erre, dérive sur les flots de tes sanglots.
Tangue puis s'échoue sur les rives infâmes
De ce monde du dehors, ce monde d'idiots.
Elles se sont alors immiscées dans les méandres
De ton esprit fissuré, fragilisé.
Pour se nourrir de tes peines et de tes regrets.
Mais toujours plus profond elles doivent descendre.
Comme un acide, te rongent, liquéfient tes rêves.
Effacent ton sourire, alourdissent tes gestes.
Sans pitié fracassant, sans trêves,
Tes espoirs ou ce qu'il en reste.
Consumée du dedans, tu te meurs.
Comme un feux ardent, dans tes entrailles
Brulant l'enfant qui jadis faisait ton bonheur.
Réveille-toi et livre bataille!
Elles dévorent de leur dents pointues
La chair de la vie qui t'habitait.
Injectant dans ton âme comme une cigüe
Ta flamme maintenant s'est mise à vaciller.
Bientôt tu ne seras plus,
Elles t'auront mangée.
Déjà tu erres tu ne sais plus
Ton visage blême, tes yeux figés.
Morcelée et déchiquetée, ton âme
Erre, dérive sur les flots de tes sanglots.
Tangue puis s'échoue sur les rives infâmes
De ce monde du dehors, ce monde d'idiots.
Elles se sont alors immiscées dans les méandres
De ton esprit fissuré, fragilisé.
Pour se nourrir de tes peines et de tes regrets.
Mais toujours plus profond elles doivent descendre.
Comme un acide, te rongent, liquéfient tes rêves.
Effacent ton sourire, alourdissent tes gestes.
Sans pitié fracassant, sans trêves,
Tes espoirs ou ce qu'il en reste.
Consumée du dedans, tu te meurs.
Comme un feux ardent, dans tes entrailles
Brulant l'enfant qui jadis faisait ton bonheur.
Réveille-toi et livre bataille!
Elles dévorent de leur dents pointues
La chair de la vie qui t'habitait.
Injectant dans ton âme comme une cigüe
Ta flamme maintenant s'est mise à vaciller.
Bientôt tu ne seras plus,
Elles t'auront mangée.
Déjà tu erres tu ne sais plus
Ton visage blême, tes yeux figés.