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Cruels

Ulhein

Poète libéré
#1
Mon chat, chanceux d'être épargné par le besoin,
Je te propose, loin des poètes aux muses en nombre,
Seulement toi et tes pattes à mes petits soins.
Nous ne souffrons pas plus longtemps du froid des ombres.

Nous comptons parmi les plus illustres poètes
Des filles de mauvaises vies qui les accompagnèrent,
Car ils ne furent pas si seuls durant maints étés
Où ils souhaitèrent l'éternité jusqu'aux hivers.

Car quand ils remarquèrent les automnes des rouges sang,
Ils se rendirent compte des vins nouveaux et de garde,
Alors ils remontèrent au printemps d'un pure sang
Qui aurait fini centenaire s'il était garde.

Comme on multiplie par sept ou neuf pour un chat,
Voilà que je me souviens du pauvre oiseau
Qui a marqué d'horreur la vision d'un bateau,
Car les gens d'équipage s'occupent à jouer à chat.