Musique
Crowdfunding
Mille cinq cent quatre huit
de je ne sais quoi
financés par la pluie qui n'arrive pas
encore un jour
qui coupe le peu d'herbe
dans le creux de l'esprit
de mon réveil sans pile
Sur mon bureau plaqué hêtre
des milliers de vers se juxtaposent
au format A5
de pages reliées entre elles
par un clip d'archives rouge
à l'écriture automatique
J'entends à la gloire de l'écolo
qui braille par intermittence
dans la loge hors sol de l'assemblée
les feuilles de l'arbre prier
les paupières faces au gazon
qui a changé de couleur
serait-il devenu malentendant
aveugle
les deux
Putain à quoi bon d'imprimer
Mes vers de T E R R E
pour qu'ils restent sous la poussière
bien que l'étoile du berger
brille encore assez la nuit
pour voir la L U N E
s'agiter autour de M E R C U R E
la fin du monde excite toujours la complosphère
J'émerge en marge du sentier lumineux
et entraperçois quelques poètes
survivants d'un hologramme
une bécasse nager dans le bleu ciel
dont la plume a pris la foudre
comme le mauvais coup de son jeune coq
un porc-épic qui ronge son frein moteur
saluer un camionneur en panne sèche
Avant l'amende sucrée salée
d'une pénurie dénoncée depuis des lustres
un dernier remède liquide
versé du chapeau de la cruche ministérielle
arrosera mes tomates cerises
le temps que la vieille Téthys
nous pisse son voile de sapeur pompier
Mille cinq cent quatre huit
de je ne sais quoi
financés par une foule sentimentale
encore un rêve
qui sème le peu d'air
dans la passoire de ma poche
de mon vieux pantacourt
jpx. 110523
Crowdfunding
Mille cinq cent quatre huit
de je ne sais quoi
financés par la pluie qui n'arrive pas
encore un jour
qui coupe le peu d'herbe
dans le creux de l'esprit
de mon réveil sans pile
Sur mon bureau plaqué hêtre
des milliers de vers se juxtaposent
au format A5
de pages reliées entre elles
par un clip d'archives rouge
à l'écriture automatique
J'entends à la gloire de l'écolo
qui braille par intermittence
dans la loge hors sol de l'assemblée
les feuilles de l'arbre prier
les paupières faces au gazon
qui a changé de couleur
serait-il devenu malentendant
aveugle
les deux
Putain à quoi bon d'imprimer
Mes vers de T E R R E
pour qu'ils restent sous la poussière
bien que l'étoile du berger
brille encore assez la nuit
pour voir la L U N E
s'agiter autour de M E R C U R E
la fin du monde excite toujours la complosphère
J'émerge en marge du sentier lumineux
et entraperçois quelques poètes
survivants d'un hologramme
une bécasse nager dans le bleu ciel
dont la plume a pris la foudre
comme le mauvais coup de son jeune coq
un porc-épic qui ronge son frein moteur
saluer un camionneur en panne sèche
Avant l'amende sucrée salée
d'une pénurie dénoncée depuis des lustres
un dernier remède liquide
versé du chapeau de la cruche ministérielle
arrosera mes tomates cerises
le temps que la vieille Téthys
nous pisse son voile de sapeur pompier
Mille cinq cent quatre huit
de je ne sais quoi
financés par une foule sentimentale
encore un rêve
qui sème le peu d'air
dans la passoire de ma poche
de mon vieux pantacourt
jpx. 110523