Corbillard.
Cette nuit-là, j’étais totalement hagard
Lorsque j’ai traversé ce hangar
Menant sur le quai de la gare
Dont les trains ne mènent nulle part
Il me fallut un brin de courage
Pour pénétrer la solitude du béton
Qui s’ennuie ici depuis des âges
Devant ces rails rouillés entre chevrons
L’horloge est bloquée sur la rame en retard
J’ai du temps et imagine l’horreur qui se noie
D’une jeune fille qui se jette sur la voie
Juste devant la locomotive arrivant en corbillard
Loïc ROUSSELOT
Cette nuit-là, j’étais totalement hagard
Lorsque j’ai traversé ce hangar
Menant sur le quai de la gare
Dont les trains ne mènent nulle part
Il me fallut un brin de courage
Pour pénétrer la solitude du béton
Qui s’ennuie ici depuis des âges
Devant ces rails rouillés entre chevrons
L’horloge est bloquée sur la rame en retard
J’ai du temps et imagine l’horreur qui se noie
D’une jeune fille qui se jette sur la voie
Juste devant la locomotive arrivant en corbillard
Loïc ROUSSELOT