Pour les chrétiens, Constantinople
Portait la religieuse flamme
Aujourd'hui, toute de sinople
Elle est aux couleurs de l'Islam
Ô pauvre empereur Constantin
Votre Empire fût vaste, certes
Mais à unir tous les Latins
N'avez vous pas hâté sa perte ?
Constantin est né à Naissus
Vers l'an deux cent soixante-douze
Fils de Valerius Constantius
Et d'Hélène sa sainte épouse
Sa mère l'envoie à Izmit
À la cour du maître d'Orient
Tandis que son père et sa suite
Combattent au pays des Francs
Bientôt ce dernier est nommé
Empereur "adjoint" d'Occident
Puis un jour, il vient succéder
À son suzerain de l'Orient
Le nouveau seigneur emménage
À Izmit avec Constantin
Celui-ci convole en mariage
Et à son tour père devient
Quand Valerius Constantius meurt
Constantin a trente-quatre ans
Il est proclamé empereur
Romain d'Orient et d'Occident
Mais pour plaire à ces messieurs-dames
Ses courtisans de la noblesse
Il se sépare de sa femme
Pour épouser une princesse
Pendant ce temps-là, près de Rome
Ses subordonnés se mutinent
Il lève alors dix milliers d'hommes
Pour mater l'armée transalpine
Constantin obtient la victoire
Tellement belle et si rapide
Qu'il affirme à son auditoire
Que le Christ a été son guide
Dès lors soutien du christianisme
Il se protège d'une croix
Et enjoint de placer un chrisme
Sur le bouclier des soldats
Les ambitions de son beau-frère
Sur son royaume écartelé
L'entraîne à lui faire la guerre
Et plus tard à l'assassiner
Constantin enfin seul jubile
L'empire étant réunifié
Il convoque alors le concile
Œcuménique de Nicée
En trois cent vingt-quatre, il commence
Une incroyable construction
Sur l'ancien site de Byzance
D'une ville liée à son nom
Pendant dix ans les travaux durent
Puis, Constantinople achevée
En grande fête, il l'inaugure
Rome "éternelle" est évincée
C'est là qu'en trois cent trente-sept
À près de soixante-cinq ans
Constantin quitte la planète
En s'étant converti avant
Portait la religieuse flamme
Aujourd'hui, toute de sinople
Elle est aux couleurs de l'Islam
Ô pauvre empereur Constantin
Votre Empire fût vaste, certes
Mais à unir tous les Latins
N'avez vous pas hâté sa perte ?
Constantin est né à Naissus
Vers l'an deux cent soixante-douze
Fils de Valerius Constantius
Et d'Hélène sa sainte épouse
Sa mère l'envoie à Izmit
À la cour du maître d'Orient
Tandis que son père et sa suite
Combattent au pays des Francs
Bientôt ce dernier est nommé
Empereur "adjoint" d'Occident
Puis un jour, il vient succéder
À son suzerain de l'Orient
Le nouveau seigneur emménage
À Izmit avec Constantin
Celui-ci convole en mariage
Et à son tour père devient
Quand Valerius Constantius meurt
Constantin a trente-quatre ans
Il est proclamé empereur
Romain d'Orient et d'Occident
Mais pour plaire à ces messieurs-dames
Ses courtisans de la noblesse
Il se sépare de sa femme
Pour épouser une princesse
Pendant ce temps-là, près de Rome
Ses subordonnés se mutinent
Il lève alors dix milliers d'hommes
Pour mater l'armée transalpine
Constantin obtient la victoire
Tellement belle et si rapide
Qu'il affirme à son auditoire
Que le Christ a été son guide
Dès lors soutien du christianisme
Il se protège d'une croix
Et enjoint de placer un chrisme
Sur le bouclier des soldats
Les ambitions de son beau-frère
Sur son royaume écartelé
L'entraîne à lui faire la guerre
Et plus tard à l'assassiner
Constantin enfin seul jubile
L'empire étant réunifié
Il convoque alors le concile
Œcuménique de Nicée
En trois cent vingt-quatre, il commence
Une incroyable construction
Sur l'ancien site de Byzance
D'une ville liée à son nom
Pendant dix ans les travaux durent
Puis, Constantinople achevée
En grande fête, il l'inaugure
Rome "éternelle" est évincée
C'est là qu'en trois cent trente-sept
À près de soixante-cinq ans
Constantin quitte la planète
En s'étant converti avant