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concours: la rose des neiges du 2 au 12 décembre

LLUMIERELIVE

Maîtresse des concours
Membre du personnel
#1
CONCOURS « la rose des neiges »

Du 2 au 12 décembre

Résultats sur ma page le 14 décembre

Envoi de vos poèmes en copier/coller sur mon MP

Thème : écrire un conte ayant pour titre « la rose des neiges »

Contrainte : en prose, ni rime ni vers
débuter par « Il était une fois »
20 lignes minimum
Attention à l’orthographe et à la ponctuation !

Vos poèmes seront notés comme à l’accoutumée avec impatialité et dans le respect total des consignes.


A votre imagination !


Chef de jury : Llumierelive





1 La rose des neiges PENSER 7.09
Il était une fois un flocon de neige; qui se posa sur une rose trémière.
Tout doucement et avec grâce a la lueur d'une journée cruciale. Cabriolant au son du vent, chemin faisant l'hiver attend.
Couvrant ses pétales scintillant d'un blanc rehaussé d'un voile d'hivernage, pour protéger la rose du givre qui la chagrine
Le flocon posé tel un papillon tournoie sur cette petite chose perdue à même le sol enneigé.il fait - 30, va telle résistée sur sa tige verdoyante apeurée
Les prémisses sont légères, et si finement ciselées, dehors plus rien ne peut survivre, il fait si froid à la nuit tombante
La rose se fragilise, la saison devient de la glace affamée et la poudreuse s'éparpille sous un manteau de frissons
Je suis là! Dit-il, ne craint ni le vent ni le froid. Moi petit flocon te protégera! Ton pied se cristallise déjà.
Tout redeviendra vert, à l'arrivée du gai printemps.
Promis, juré, je te protégerai jusqu'à la belle saison. Où seras-tu la plus belle des roses trémières.
Ouvrant tes yeux, sur les colories ancestral et le bleu du ciel d'antan
La neige a fini de semer sur la terre, les milliers de flocons irréels, laissant place, aux oiseaux sur les branchages, d’où les feuilles renaissent, dans un joli jardinet flamboyant


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2 La rose des neiges ANGEPAPILLONNANOU 6.68
Il était une fois, au cœur de l'hiver, une rose qui se mit à éclore.
Ses pétales tendres, et fragiles débordants de douceur, son cœur embelli par sa grâce, fait offrande d'un doux parfum enivrant.
Malgré la fraîcheur neigeuse, doucement, elle se balance en toute légèreté au gré du vent, parfois, son cœur s'emplit de douces perles de pluies.
Sa beauté presque divine, porte le doux reflet d'un air pur, tout semble si divin autour d'elle.
La rose des neiges, la fleur éternelle de l'hiver dont la divinité perce la saison bien glacial, symbolise la douceur hivernale ainsi que la pureté.
Celle-ci reste la fleur sacré aux tréfonds de nos âmes, on s'y éprends tel au bonheur que l'on délivre de nos cœurs.
Lorsque la bise atteint ses fragiles pétales semblables à une robe de velours, ceux ci se figent du gel.
Florissante sous un ciel hivernal, scintille aux rayons du soleil sans chaleur.
Elle est un embellissement aux atours de ces jours ravager par ce froid.


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3 La Rose des neiges ou la rose des sables ROSESILENCIEUSE 8.66
Il était une fois, dans son trop grand désert, une belle Rose des sables qui s'ennuyait de n'avoir ni amis, ni amants. Elle voudrait bien pleurer pour soulager un peu sa peine, mais ses yeux sont tellement secs qui lui est impossible de verser ne serait-ce qu'une petite larme.
La belle voyait les jours et les mois défiler sans rien de nouveau à l'horizon.
De temps à autre, passait au loin, une caravane si floue, qu'elle se demandait si elle n'était pas victime d'un mirage.
Un jour, il y eut une tempête de sable si forte qu'elle dut fermer les yeux.
Tous ces grains rugueux, sur ses pétales étaient pareils aux morsures d'un loup.
Le soleil brûlant lui craquelait la peau, son joli teint perdait sa jeunesse, elle se sentait de plus en plus ridée et toujours irrémédiablement seule.
Pourtant elle est si belle, sa magnifique robe composée de sept Roses en chocolat est digne des plus grandes princesses de ce monde.
Mais pourquoi je perds ma jeunesse ici, pensa t-elle, loin de tout, seule, toujours seule.
Elle cria " au secours " de toutes ses forces en espérant qu'on l'entende.
Personne ne répondit, pas même l'écho qui devait habiter sur une autre planète
Où suis-je vraiment pensa t-elle.J'aimerai bien savoir ce qu'il y a derrière ces dunes.
Survînt alors une autre tempête de sable, après le réflexe de se camoufler pour bien se protéger des assauts de ce vent furieux, elle décida au contraire que c'était le jour idéal pour partir de cet endroit si torride.
Elle appela le vent et lui demanda de l'emmener loin, très loin dans un pays où règne la fraîcheur, où il y aurait des arbres pour qu'elle se mette à l'ombre et aussi un lac, une cascade ou juste un ruisseau, pour se désaltérer et défroisser sa jolie robe dont les plis étaient remplis de sable.
Le vent lui dit: " Je connais un pays lointain, tout blanc, où en ce moment des flocons de grande douceur et fraîcheur tombent du ciel.Je dois aller là-bas pour souffler au travers des sapins et les secouer un peu comme je le fais tous les hivers.
Si tu veux,je t’emmène au pays de l'or blanc."
La belle Rose des sables accepta avec joie et dit adieu aux désert tout brûlant.
Elle s'accrocha fermement à la chemise du vent, qui l'a déposa délicatement près d'une rivière qui serpentait au pied d'une montagne.
Cette immense dune ne ressemble pas à celles de mon désert, pensa t-elle rassurée.
Ah! Cette douceur, cette fraîcheur, toute cette nouveauté lui faisait presque perdre la tête, elle n'avait jamais entendu la mélodie de l'eau sur les cailloux. Son ami le vent sifflait, soufflait, dansait en faisant voleter de doux flocons qui tendrement venaient lui caresser les joues.
Les sapins se balançaient en lui murmurant " Bienvenue au pays blanc "
Un petit oiseau assez frileux vînt siffloter quelques notes rien que pour Elle
Un bonheur immense envahit le cœur de Rose, c'est sûre qu'elle se ferait beaucoup d'amis ici.
Alors pour la première fois, apparut à l'orée de ses yeux bruns, une perle de joie.
Après l'enfer du désert, elle se sentait au paradis.
Le soleil si doux dans la journée la réchauffait au lieu de la brûler, elle pouvait se voir dans le miroir brillant de la douce rivière qui chantonnait en se promenant dans la vallée.
C'est ainsi qu'elle tomba amoureuse d'un gentil cailloux, qui chaque jour lui récitait de bien jolies poésies.
Un matin, après le gel de la nuit elle se réveilla dans une belle robe, d'un blanc lumineux, cousue de fines dentelles et parsemée de petits diamants.
De sa main gantée de blanc, elle essuya furtivement une petite larme, elle était si heureuse en cette veille de Noël. La mariée était si belle.C'est ainsi que...
La Rose des Sables est devenue ... La Rose des Neiges.


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4 Il Était Une Fois…L’Ange Flora La Rose Des Neiges…MICKY02 8.30
Il était une fois deux âmes amoureuse qui vivaient en harmonie au pays des rêves blancs, au cœur des plaines glacées, des rivières gelées et de belles promesses enneigées ; ils s’aimaient au point d’être sacrifié l’un pour l’autre, leur amour était aussi grand que les pics de l’Alaska, leurs pensées aussi profondes que la tombe fluviale de la légendaire Atlantide ; ils s’adoraient comme les endoctrinés adorent leurs idoles, se vénéraient comme les Hommes vénèrent Dieu le créateur, mais tout à commencé ce jour là ; ce fameux jour où ce magicien des pays chauds arriva dans leur royaume : au royaume Cristal. Il vit Flora et l’aima d’un seul cœur, voulant faire d’elle sa compagne, chose qu’Ange n’accepta pas et Flora non plus, car fidèle à son amour unique : Ange. Alors vexé, l’enchanteur changea Flora en une somptueuse et mirobolante Rose afin que personne ne puisse plus jamais savourer physiquement sa douceur et sa tendresse unique, mais puisse juste la caresser du regard, la sculpter dans les nuages qui ne paraisse que de rares fois chaque saison dans cette région ; pour lui si Flora n’était pas à lui, elle ne serait à personne d’autre. Ainsi Flora devint une majestueuse rose qui s’élève au dessus du sommet le plus haut du pole Nord et Ange en avait fait son repère. Après quelques lunes passées, la majestueuse rose se mit à faiblir sous le joug du climat glacial de Cristal, alors son bien aimé lui égrainait ces paroles : Je prie chaque soir pour toi avant le couché, je prie au réveil pour tes problèmes et ta santé, j'implore le climat afin qu'il garde ton être au frais et au sec au gré des saisons, et aujourd’hui, je flatte toutes sortes de fleurs pour qu'elles fanent face à ton immense beauté, je lutte contre les esprits malins qui cherchent à t'emmerder et par dessus tout ceci je garde au fond de mon âme un trésor, le trésor le plus précieux qu'il me fut donné de conserver; Oui celui là même qui n’est autre que ton sourire vrai, profond, doux, chaleureux, attentionné, compatissant, conciliant et harmonieux qui réchauffe ce monde plongé dans le chaos des glaces afin qu’à jamais il demeure un soleil dans les cœurs de ceux qui t’aiment. Alors laisse-moi être tes racines, ton oxygène, ta vie, bon Dieu laissez-moi lui donner ma vie si cela est possible, laissez-moi entrer en elle ou elle en moi si cela peut permettre qu’elle continue de vivre, permettez-moi de lui offrir ma vie ne ce reste que du bout de ma plume, car vous le savez, pour elle je mourrai. C’est ainsi qu’Ange se changea par la force de son amour en de puissantes et robustes racines pour sa belle et s’enracina le plus profondément que cela fut possible afin d’assurer la vie à sa bien aimée, la réchauffa de son amour; de mémoire de tous les sages on n’eut jamais vu une rose tenir un siècle d’existence en plus dans une région privée de la lumière éclatante du soleil, alors on lui donna à cette fleur unique, pleine d’espoir, ravivante, sensible et légendaire le nom de « L’Ange Flora la Rose des Neiges »


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5 La rose des neiges LILASY médaille d'argent 9.09
Il était une fois !
Dans un lointain faubourg, à la limite du royaume et des immenses étendues froides, vint un jour, en grandes pompes, un crieur public. Aussitôt la rumeur d’une possible guerre se propagea. Le peuple, déjà éprouvé par la récente famine renâclait d’avance à l’imminent appel aux armes.
Au son du tambour et des trompettes, tout le bourg fut réuni pour entendre le discours de l’envoyé du roi :
- Oyez, oyez ! Par ordre du roi, il est demandé à tous ses sujets de se consacrer à ce qui sera la plus grande quête du règne. Sa majesté désire convoler en juste noces. Pour cela il a besoin de qu’on appelle la rose des neiges, merveille du pays inconnu du nord. Quiconque parviendra à la trouver sera couvert d’or et de privilèges.

Poussés par l’appât du gain, tous les hommes s’équipèrent pour l’expédition faisant mille promesses à leurs épouses sur ce qu’ils feraient au retour d’autant de richesses.
Ils partirent tous, les fermiers, les bûcherons, les chasseurs, les artisans, les notables. Tous, du plus riche au plus pauvre, tous certains d’être celui qui rapporterait au roi le trésor convoité. Ils ne s’arrêtent qu’un instant, aux limites du monde connu saisis de l’appréhension qu’offrait ce paysage mystérieux mais l’attrait de l’or fut plus fort que la peur qu’il inspira.
Trouver une chose aussi singulière dans cette immensité inexplorée les décida à se partager la tâche selon leurs compétences. Les mendiants, eux, se partagèrent dans les différents groupes selon leurs affinités.

C’est ainsi que les fermiers partirent explorer la plaine. Une grandiose étendue moutonnante de neige où apparaissait parfois, tel un bateau échoué, un bouquet d’arbres décharnés dont les branches cristallisées mugissaient sous le vent glacial. Le gris du ciel se mêlant au blanc du sol, tout repère vint à manquer et ce n’est qu’en rencontrant leurs propres empreintes qu’ils comprirent s’être perdus. Ils se divisèrent encore et chaque groupe prit une direction différente. Le premier, à l’Est, rencontra bientôt une rivière calme qui serpentait entre ses berges cristallines et la suivirent jusqu’à l’épuisement. Le second, vers le Nord, fut pris dans une tempête de neige. Le troisième, à l’Ouest, fut la proie des loups. On ne sut jamais ce qu’il advint du dernier. Des rumeurs parlent d’un aveuglement causé par la réverbération de la lumière qui les aurait fait errer jusqu’à ce qu’ils s’écroulent mourant de faim et de froid.
Les bûcherons s’attaquèrent tout naturellement à la forêt. Leur connaissance des essences lignées les désignant comme les plus aptes à explorer cette zone. Mais connaître les arbres n’est pas suffisant pour vaincre la sylve et dans ce labyrinthe de colosses centenaires, leur imprudence leur fut fatale. Ce furent d’abord les chutes de neige et ses pieux de glace qui refroidirent les ardeurs des premières exhortations. Puis vinrent les loups et les ours qui, les obligeant à courir trouver refuge, les décimèrent, dispersèrent et leur firent perdre tout repère quant à leur position. Le froid, la faim, la peur finirent par les achever dans cette cathédrale naturelle aux voûtes de glace.
Les chasseurs prirent le bois sûrs que leurs aptitudes ne pouvaient les priver de nourriture. C’était sans compter avec l’immaculé des lieux qui les désignait comme un danger pour la faune locale. C’est ainsi que cerfs, biches, lapins et autres proies déguerpissaient et s’évanouissaient à leur approche. L’entêtement à suivre les traces que laissait le gibier ne fit que les éloigner de leur but initial et précipiter leur perte lorsqu’à bout de force ils réalisèrent la mesure de leur situation. Les animaux les avaient fait tourner en rond ! C’est ainsi que nombreux furent ceux qui se prirent à leurs propres pièges en voulant revenir. D’autres périrent pour une baie ou un quignon de pain. Les survivants, pris de folie des neiges, tombèrent comme fruits mûrs dans cette dentelle indistincte de blancheur infinie.
Les notables s’attribuèrent les collines. Leurs étendues vallonnées, légèrement enneigées, convenant mieux à leurs manques d’effort. Mais, pour aussi douce que se présentait la mission, elle n’en était pas, pour autant, moins grandiose. De ci, de là seuls quelques rares chênes millénaires servaient de repère et les serviteurs avaient beau fouiller haies et fourrés, nul signe du joyau recherché. S’enfonçant toujours plus loin, chacun plus sûr que les autres de suivre la bonne piste, ils se retrouvèrent bientôt seuls et perdus dans cet émerveillement immaculé. Les valets, pressentant le désastre, désertèrent et tentèrent seuls leur chance face à cette beauté hostile. Leurs corps furent autant de jalons de leur quête perdue. Privés de leur domesticité, la noblesse s’éteignit doucement, dignement, silencieusement.
Restait la montagne. Armés de leurs outils, ignares du sort des autres corporations, les artisans se mirent à l’ouvrage. Conjuguant leurs efforts, leur savoir et l’aide des mendiants, ils s’attaquèrent au colosse. Contrairement aux autres groupes, leur expérience des entreprises ratées les rendait plus circonspects et ils entreprirent l’exploration avec prudence et réflexion. Chacun y mit du sien ! Même Victor le troubadour qui, ne sachant rien faire d’autre, accompagnait le groupe de sa musique. Le franchissement relativement facile de la moraine les conforta dans leurs espérances. Pics, pieux et cordes vinrent à bout des premières défenses du glacier. Crochets et piolets s’attaquèrent aux pentes et des cordages suivirent pour franchir les séracs et les bédières. Un pont fut jeté sur le moulin et, le soir venant, ils décidèrent le bivouac à l’abri d’un escarpement. La vue était époustouflante ! Les rayons de soleil rebondissaient de pic en arête donnant au panorama l’aspect d’un kaléidoscope naturel. Ici la neige se colorait de rouge. Là, la glace virait au bleu. Plus loin un pic se dorait alors que, plus loin encore, une arête s’irisait. Le spectacle était empreint d’une telle majesté que nombreux furent ceux qui sautèrent le repas s’endormant les yeux pleins de merveilleux espoirs.
La nuit ne fut pas des plus paisibles ! Les températures tombèrent et les feux eurent du mal à contrecarrer cette chute d’autant qu’un blizzard tenace et constant en rendait l’entretien malhabile. L’attaque inopinée d’un loup, égaré sur ces hauteurs, causa, plus par surprise que par réelle menace, la mort par glissade et culbute d’une partie du groupe. La mésaventure servit d’avertissement et l’on décida de placer de lors des vigiles, le soir. Le lendemain, tout en continuant à explorer chaque recoin, ils s’attaquèrent au versant. Encordés, avec pics, piolets, crochets et pieux, ils franchirent le premier grand obstacle. Cette victoire relative brisa leur cohésion et le groupe se disloqua. Dés lors ce ne fut que suite de chutes, de glissades et décrochements.
Victor, que ses aptitudes rendaient inutile, fut livré, sans remords, à lui-même. Seul, plus mû par l’instinct de survie que par réel souci de gloire, il se mit à suivre un vague sentier accroché à la paroi.
Le pont du moulin ayant été détruit pour en récupérer le bois, cela l’obligea à chercher une autre voie. Il manqua plusieurs fois de se rompre le cou et dut sa survie plus à la chance qu’à son savoir faire. Une énième chute le fit atterrir dans une petite grotte sous un enrochement. La tempête et les fortes rafales de temps empêchant toute avance ou repli, il confia son abattement à son harmonica. C’est ainsi que, mêlée au rugissement des éléments, s’éleva une triste plainte mélodieuse.
Du fond de la caverne, qu’il n’avait osé explorer de crainte de quelque fauve, une lumière diaphane se mit à luire et à s’intensifier. La prime peur le fit reculer jusqu’au bord du précipice. La curiosité et l’apparente absence de danger le firent revenir vers cette source mystérieuse. Il eut, là, la surprise de sa vie ! Dans un parterre de roses blanches et rouges, dans une robe vaporeuse d’organdi et fine dentelles, une éclatante beauté virginale souriait. Cette vision sublime lui alla directement au cœur et lui fit oublier toute retenue.

Sans réfléchir, il proposa son aide à l’inconnue dont le rire, en réponse, le cloua sur place. Les harpes célestes n’avaient de son plus séraphique ! Il osa, néanmoins, se présenter et demander le nom de la nymphe.
- Rose, répondit-elle simplement.
Rose ! Se pourrait-il qu’elle soit ce que le roi cherchait ? À cette pensée son cœur se serra et son sourire disparut. Il se força malgré tout à présenter la requête de son seigneur. La belle le considéra sans qu’un mot ne franchisse ses lèvres carmin. Son front plissé et sa peau d’opale la faisaient ressembler à ces statues de vestales grecques qu’il avait tant admirées au château pour leurs formes et beauté. Jamais, au grand jamais, il n’eut pensé en voir une en vrai et en chair !
Après quelques minutes de silence, d’une grâce princière, l’admirable dame se leva…
- Vous avez pris une décision ?
- Ramenez-moi au château, mon mariage aura lieu demain
- Avez-vous choisi votre époux ?
- C’est vous !
À ces mots, le vent tomba, le blizzard se calma, le soleil se mit à luire. Un chemin en pente douce, parsemé de fleurs se dévoila. Les deux jeunes, main dans la main, regagnèrent le royaume et plus personne n’en entendit parler. Une rumeur persistante dit qu’on les entend encore rire et s’aimer lorsqu’on écoute, au fond d’un bois, murmurer l’onde claire.


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6 La rose des neiges ou la rose bleue... LYS 8.77



Il était une fois, une âme en peine, qui décida de quitter la terre, survola les monts et vallées terrestres, les rivières et les océans, se posa comme un oiseau sur les branches des sapins enneigés des terres glacées de Laponie, se baigna aux couleurs sans pareille des aurores boréales, mouvances roses, vertes et bleues, dansa interminablement avec elles des ballets si légers qu'une plume aurait pu la porter, traversa les vents solaires sans jamais brûler ses ailes d'ange, visita d'autres univers et rencontra les animaux mythiques de la galaxie: chevaux ailés immaculés et blanches licornes aux cornes de diamants, perchées sur des montagnes de nuages cotonneux aux reflets bleutés, mais surtout elle découvrit un monde merveilleux, où des êtres de lumière aux corps irisés et transparents jouaient avec des étoiles d'or et d'argent...En pensée elle les interrogea, sur un possible paradis, ce merveilleux endroit où coulent des rivières aux tons opalescents, où chaque être pensant est doué de pouvoirs extraordinaires, où jamais le mot maladie ne vient à l'esprit...Un Éden où l'amour du divin est la seule monnaie d'échange, donner et recevoir...le seul maître mot...Elle avait fait le tour de ce grand univers, et vu des mondes incroyables, mais hélas imparfaits.C'est alors qu'elle décida de se réincarner sur terre, mais il lui fallut en payer le prix...Après avoir souffert, il lui fallu retourner au pays des ours polaires et franchir de grandes portes de glace, pour découvrir un monde si pur et si bleu, bleu comme l'azur d'un matin de printemps quand tout renaît, reprendre forme humaine, enfin s'agenouiller sur le sol glacé, pour que le très haut entende sa prière, attendre presque une éternité.... « Seigneur, ai-je été digne de toi sur cette terre ? » et le très haut déposa sur son cœur, une rose bleue, une rose des neiges faite de cristaux en diamantés, brillant de mille feux...en guise d'assentiment...Et lui dit : « Maintenant tu peux entrer au paradis. »


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7 La Rose des Neiges ou la Rose de Noël ROSESILENCIEUSE 8.57
Il était une fois un jeune Rosier qui pleurait la nuit,le jour,il était inconsolable,la mine bien triste,il se laissait mourir.
Pourquoi vivre sans elles,sans mes Roses si belles.Je les ai tant aimées tout l'été,mes filles adorées, douze splendides Roses d'un rouge vermeil, depuis qu'elles sont parties,au paradis des fleurs,mon âme se noie dans un océan de douleur.
Le ciel pleure avec moi,je suis gelé sous cette bruine glacée,mon regard se perd dans ce brouillard.Je n'aime pas l'hiver, c'est triste et dépeuplé.
Les arbres,pareils à des fantômes squelettiques, me font peur.
Les oiseaux se sont enfuis, et les fleurs...
Ah! Les fleurs, elles sont toutes mortes comme mes Roses bien aimées.
" Pas toutes, dit une petite voix. Je suis là, moi."
Qui es-tu et que fais-tu dans ce froid glacial ?
Je suis une petite Rose de Noël et j'attends avec impatience la neige pour m'épanouir.
Elle descends la montagne dans son beau carrosse argenté et demain elle sera ici.
Allons dormir en attendant.
Je passe des nuits blanches à pleurer répondit le malheureux Rosier.
Le lendemain à l'aurore
" Bonjour belle Dame Neige,je viens de me faire un ami, il est si triste et a si froid,veux-tu le recouvrir de ton doux manteau d'hermine pour le réchauffer.
Mais bien sûre, ma jolie, je suis là pour lui redonner de la vigueur et le chouchouter jusqu'au printemps.
Il a perdu tous ses enfants,il est inconsolable,je voudrais lui redonner le sourire.
Que faire Dame Neige ?
Tu as si bon cœur petite Rose de Noël,je vais t'aider à lui faire oublier les sombres heures de cet hiver.Viens avec moi.
Je vais te poser sur son cœur.
Le Rosier qui s'était endormi très tard dans la nuit,se réveilla avec dans ses bras, la petite Rose de Noël.
" Moi aussi,je suis seule,veux tu être mon papa? "
Oh! Oui,mon cœur est rempli de joie, grâce à toi ma chère enfant, ma Rose des Neiges.
Et c'est ainsi que le gentil Rosier passa le plus beau Noël de sa vie. Il avait tant d'amour à donner à sa petite Rose des Neiges.


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8 Rose des neiges. MARYVELO 8.22

Il était une fois dans une nature blanche, pure et endormie,une Rose des neige qui en quête de chaleur pour son âme,recherchait désespérément une famille.
Elle s'étire de ce sol lourd et glacé,file à petits pas sur les trace du rouge-gorge,chapardeur de la moindre nourriture.
De ses pétales qui la vêtent d'un tutu, Rose des neiges se surprend à danser comme une patineuse ; aussi tous les animaux de la forêt de sapins papillonnent de leurs yeux
et s'éveillent devant ce spectacle grandiose!Lapins, renards, chevreuils, oiseaux,tous se ravigotent découvrant une féerie dans un monde immaculé.
L’edelweiss suspendu au nuage frôle Rose des neiges,elle frissonne et sous ses pieds...grattent comme des cristaux...!mais qu'est-ce?serais-je entre ciel et terre ?...Une grosse vois sous ses pieds froids dit : »ta maman n'est plus,mais je suis ton papa jolie Rose des neiges;ensuite plus loin tu rencontreras, en chapelet tes frères et sœurs les rosés des prés ».
Le rouge-gorge aux aguets s’exclame »mais vous êtes donc tous de la famille Hellébore, alors,je suis votre messie.
Un tel avènement fut au comble du bonheur attendu. Chaque habitants de la forêt,lapins, renards, chevreuils et toutes les espèces de la faune et de la flore se voient admises dans la communauté Hellébore,avec pour reine Rose des neiges.
Sur un tronc d'arbre,Rose des neiges laissera gravé à jamais son adresse :
Rose des neiges Hellébore.
Forêt de sapins ouatés.
Sur terre imaginaire.
9 MONDEDEN


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9 Prière enfantine à la « Rose des Neiges » PROSE16 médaille d'or 9.56
Il était une fois une petite fille rieuse, à la drôle de frimousse parsemée de rousseurs...elle habitait un charmant petit hameau perdu dans les montagnes des Vosges, qui répondait au joli nom de Perce Neige.
La fillette, âgée de 6 ans, se prénommait Rosabelle, elle était pleine d'entrain, toujours de bonne humeur, distribuant à la volée des « bonjour » en veux-tu en voilà ! Elle gambadait par tous les temps dans la nature qu'elle aimait par dessus tout. Elle parlait aux fleurs, aux oiseaux et aux arbres. Elle leur confiait ses plus grandes joies et aussi ses sombres tourments...eh oui, même une petite fille a des chagrins qu'elle ne peut pas dévoiler à n'importe qui...Son arbre préféré était l'ancêtre des sapins, elle l'avait surnommé le Vieux Sage. Elle lui avait raconté la douleur de sa mère Blanche, lorsqu'elle avait perdu son bébé d'une foudroyante maladie alors qu'il avait trois mois...et son gros chagrin à elle quand sa mère lui avait avoué sans ménagement qu'elle n'aurait jamais plus de frère ou de sœur...Mais le Vieux Sage lui a murmuré qu'elle devait prier tous les jours très fort, et que croire pouvait provoquer un miracle de la vie...Rosabelle avait couru jusqu'à sa cabane qui ressemblait à un curieux champignon rouge tout biscornu. Elle y avait caché sa peine, laissé couler ses larmes comme les flots d'un torrent de montagne. Son cœur était un miroir brisé en mille morceaux de chagrin !
Sentant monter en elle une vilaine colère, elle déambula dans le jardin enchanté et parfumé de centaines de roses, veloutés carmin, soies d'ivoire dentelée, rosiers grimpants triomphants et multicolores ;
A l'écart, dans un coin rocailleux et mi ombragé, s'étalait en belles feuilles d'un vert éclatant, la rose préférée de Rosabelle, pas la plus belle non, mais d'un charme indéfinissable, hypnotique, à la robustesse exceptionnelle...Rosabelle l'appelait la Rose des Neiges, car elle fleurissait sous le gel et le tapis de neige qu'elle ne craignait pas, contrairement à ses sœurs au cœur fragile...Pendant deux mois, tous les jours en rentrant de l'école, Rosabelle s'éclipsait et récitait en secret sa prière à la Rose qui resplendissait de beauté à l'approche de Noël...
Puis un jour pas comme les autres, alors que le tapis d'hermine de la neige étincelait sous le soleil hivernal, et recouvrait la nature endormie, malgré l'interdiction de sa mère, Rosabelle sortit sans bruit et courut jusqu'à SA ROSE. Alors qu'elle était penchée vers elle, elle sentit un
souffle chaud et doux sur son visage rougi par le froid piquant, si imperceptible qu'elle crut rêver...soudain, Sa Rose des Neiges, emprisonnée sous le manteau ouaté redressa ses tiges, ouvrit en corolles de merveilleuses fleurs immaculées, ourlées d'un rose pâle et poudré. Elle crut l'entendre lui souffler à l'oreille « il arrive, il arrive, patience, patience », et puis plus rien, un silence blanc, presque religieux... la rose des neiges dressait fièrement ses pétales délicats, bercés par la brise glaciale, leur cœur semblait lui sourire... Rosabelle haussa les épaules, pensant que le froid engourdissait ses pensées. Elle n'en parla à personne, ne voulant pas qu'on la prenne pour une folle ! Et continua sa prière quotidienne auprès de sa Rose des Neiges, espérant voir son vœu s'exaucer...
Les mois défilèrent en désespérance, puis arriva le premier mai et son brin de muguet porte-bonheur... Maman Blanche et papa Régis choisirent ce jour là pour annoncer la grande nouvelle à Rosabelle. Sa maman attendait un bébé depuis quatre mois ! et elle n'avait rien remarqué, totalement dévouée à sa prière quotidienne à la Rose ! Le miracle de sa Rose des Neiges s'était enfin réalisé ! Elle lui avait fait le plus beau des cadeaux après Noël ! C'était un petit frère, il allait se prénommer Noham, sa maman lui avait dit que ça signifiait "espoir" en Hébreu...

Quelle qu'en soit la raison, croire, garder l'esprit ouvert aux autres et à ce qui nous entoure, engendre les petits miracles de la vie qui se concrétisent souvent avec un « petit coup de pouce », offert par une Rose de Noël, aux pouvoirs « légendaires », ou plus simplement grâce à l'aide bénévole de gens qui donnent de leur cœur et de leur temps...pour soulager les maux par des mots et des actes...


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10 Rose des neiges en cette veille de Noël… MICKY02 7.23
Il était une fois une petite fille seule dans un monde où elle n’a jamais reçu d’amour ; un soir, alors qu’elle se reposait, elle entonna un chant tristement nostalgique : le monde dans le quel je suis ne me donne aucune chance, de m’exprimer, de m’extasier, de me faire aimer ; la petite fille que je suis n’a même pas droit à un lit, elle est juste là comme une clocharde qui mendie pour se nourrir ; pourtant quand je m’endors peu importe l’endroit j’ai des visions qui me montre ma vie en mieux dans un royaume lointain, je ne sais donc pourquoi Dieu m’a mit ici pour endurer tout ça, que m’arrive t’il ? Je me sens abandonné, je me sens marginalisé, je me sens seule tout le temps, je me demande pourquoi le monde est si cruel envers moi ; je suis pourtant simple, je suis pourtant gentille, mais les yeux des êtres ne voient pas ça, je suis la mal aimé de tous, je suis la sale petite trainé. Je voudrais dit-elle que mon corps se change en un radieuse et étincelante rose aux parfums subtiles d’aromates, aux senteurs boréales des cristaux des îles enneigées, aux saveurs parfaites des fruits gorgés de passions extasiâtes, à la douceur incomparable des coussinet de velours de l’olympe ; oui en cette rose miracle, cette rose Légendaire, cette douceur palpable aux rêves suaves des fées du passé ; je voudrais être semblable au bleu du ciel, être légère comme les nuages, libre comme le vent et vivre dans le blanc des yeux des anges ; je voudrais faire de ma vie une verdure riche en variété florale, riche en couleurs nouvelles au point de compléter l’arc-en-ciel , riche en chaleur et en fraicheur afin de satisfaire toute sorte de fleur et d’être ; oui je voudrais être une Fleur de légende qu’on aime comme on respecte, qu’on apprécie comme on entretient ; juste pour me faire aimé des êtres, je me changerai en cette fleur légendaire qu’est la rose qui résiste au intempéries les plus violents, qui épouse les saisons selon le temps et qui en cette veille de Noël se fait appeler à cause des glaces, du froid, des givres, des blizzards et autres : « Rose des neiges »

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11 La rose des neiges... LYS 8.62
Il était une fois, une terre merveilleuse où dansaient les milliers de flocons immaculés de l'hiver...
Un pays de neiges éternelles où fleurissait une rose aux éclats de diamants...mais pour l'apercevoir il fallait avoir fait le tour de la terre, avoir donné plus que reçu...s' être délesté de tous ses désirs terrestres...Il fallait marcher dans les pas des sages de toutes origines, s'être purifié corps et âme sous les piliers des temples de la foi, s'être baigné aux flots des rivières sacrées, compris les messages imagés de ces prophètes parlant d'amour...Il fallait avoir créé quelque chose de bon, de beau et de durable, en y mettant le meilleur de soi-même...apporter sa pierre à l'édifice du monde sans jamais attendre de retour...Marcher très longtemps pour redécouvrir les chemins menant aux vraies valeurs, celles des origines, sans jamais se retourner, avancer vers le sanctuaire de ce paradis perdu, guidé par son ange gardien, animé d' un amour sans borne...Vêtu d'habits cousus point par point, par des mains si légères et si pures qu'une plume de colombe les aurait enviées, chaussé de sandales invisibles ; témoins de mérites obtenus tout au long d'une vie d'ascète...alors enfin, le temps de la récompense s'esquissait, ouvrant la voie divine de l'illumination...Pareil au doigt de Dieu, un faisceau de lumière blanche indiquait à l'heureux élu...le berceau d'une vallée aux couleurs arc-en-ciel, où la rose des neiges, celle portant son nom, ouvrait doucement, un à un les pétales bleus pailletés d'or, de son cœur...Uniquement pour lui...A cet instant précis, vous pouviez formuler un vœu très cher et, en une fraction de seconde lumière, le voir se réaliser...
Mais après son accomplissement, il y avait encore un prix à payer....
S'endormir à jamais, quitter la terre pour devenir à son tour, un ange protecteur de la rose des neiges...
Il était une fois, une terre merveilleuse où chantaient les milliers de flocons immaculés de l'hiver...


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12 Étoile noire et la rose des neiges MYSTERRE 8.53
Il était une fois,dans un lointain pays,un beau prince qui s'ennuyait tellement que son père invita les plus belles princesses, de tous les royaumes voisins, pour un grand bal en l'honneur de son fils.
Le prince étant en âge de se marier,le roi comptait sur ces festivités pour que son fils unique devienne éperdument amoureux et retrouve ainsi la joie de vivre.
Il fit donc la connaissance de merveilleuses jeunes filles,toutes plus gracieuses les unes que les autres.
Le prince dansa avec chacune de ces charmantes princesses jusqu'au petit matin.
Mais son cœur restait,hélas,aussi froid que la glace.
De quel mal pouvait bien se languir,ce jeune prince?
Le roi lui acheta,alors,un magnifique pur sang,à la robe entièrement blanche comme la neige. Cependant,son front était marqué d'une petite étoile noire.
Aussitôt le prince enfourcha son cheval Étoile noire et parti vers la montagne sacrée et ses neiges éternelles.
Il aperçut une nymphe qui se baignait sous la cascade enchantée qui cache le seul passage possible pour se rendre au palais de la reine des glaces.
Sur ses longs cheveux,une très belle rose d'un blanc immaculé,scintillait au soleil.
Le prince lui demanda la permission de passer.

__ « Seul ton cheval pourra venir avec moi si je lui recouvre son étoile noire avec ma rose des neiges,car seule la couleur blanche peut traverser cette cascade.»
La belle naïade disparue avec le pur sang Étoile noire.
Le prince qui s'ennuyait,s’endormit et rêva d'une rose toute noire qui dansait sur la neige...

Une belle et douce jeune fille,au regard angélique,vêtue d'une aube,le réveilla.
Elle portait sur son front une couronne de splendides roses d'un blanc aussi pur que les neiges éternelles,et sur son cœur,une autre belle rose des neiges.
C'est à la naissance de la jolie princesse, qu'elles sont apparues par centaines autour du palais.

__ « Bonjour mon beau prince.Je suis la princesse Rose des neiges.»
Ma mère,la Reine des glaces, m'envoie pour que ton cœur retrouve la joie de vivre.»

Le prince était subjugué devant cette beauté presque irréelle.
Dans un élan d'amour,il s'agenouilla et demanda la main de Rose des neiges.
C'est à ce moment que la reine des glaces arriva,chevauchant Étoile noire.

__ «Je vous rend ce magnifique pur sang qui sera le lien de votre amour éternel.»
Le prince était si comblé qu'il donna Étoile noire à sa belle, Rose des neiges,en cadeau de leur union.
Et tous les trois,vécurent heureux et longtemps dans le palais des glaces sur la montagne sacrée.


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13 La rose noire et la rose des neiges. MYSTERRE 8.47
Il était une fois,sur une colline,un vieux château abandonné et tellement recouvert de ronces que plus personne ne pouvait l'apercevoir.Il devait être ainsi depuis plusieurs siècles.
Un matin assez sombre de l'automne,un drôle de personnage,au regard fuyant,tout de noir vêtu,comme le plumage du corbeau qui se tenait sur son épaule gauche,se dirigea vers la colline.
Sur sa cape,une superbe rose en velours noir.
__ Dans ce château, autrefois, vivaient mes ancêtres,je suis venu pour lui redonner vie.
__ « Rose,belle Rose noire comme le geai des plumes de mon corbeau, je t'ordonne avec son aide de survoler cette ruine et d'en faire un magnifique palais.»
Il accrocha la rose noire au cou du volatile qui s'envola,au-dessus des ruines.
Les ronces hurlaient:
__ « Regarde vilain corbeau,voit nos délicieuses mûres dont tu pourrais te régaler.
Pitié,ne nous détruit pas.On ne veut pas mourir.»
Mais le corbeau n'avait que faire de leurs cris lamentables.
Pendant toute la nuit,on entendit des hurlement lugubres véhiculés par le vent glacial.
Les paysans avaient peur,ils se terraient dans leur modeste chaumière,ils pensaient avoir rencontré un sorcier.
Là-haut le château avait refait son apparition, envahit non plus par les ronces, mais par une multitude de roses plus noires que les ténèbres.Elles entouraient le château comme des lianes accrochées sur les murs du sol jusqu’au donjon.
__« C'est le château du diable dirent les paysans inquiets.»
Puis vint l'hiver.
Un soir sous la lune blafarde,les paysans crurent apercevoir un carrosse,tiré par quatre chevaux blancs ailés,au-dessus du château.
A l'intérieur,se tenait une belle Dame,tout de blanc vêtue,qui semblait parler à une colombe.
Cette nuit là...On raconte que le sorcier a disparu avec son corbeau, pour ne plus jamais revenir.
Le lendemain,le pays se réveilla sous un manteau de neige.
Les roses noires toutes givrées, étaient devenues de splendides roses d'un blanc immaculé.
Depuis ce jour mémorable,la Dame blanche à la colombe veille sur ce palais aux roses des neiges éternelles, si parfumées qu'elles embaument, encore de nos jours, toute la vallée.


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14 ROSE Bleue / ROSE Blanche ( la Rose des neiges )
ROSESILENCIEUSE médaille de bronze 8.97
Il était une fois dans un pays,nordique,une reine qui donna naissance à deux merveilleuses et adorables petites filles,aussi belles que des roses.
Ces deux petites princesses,ROSE Blanche et ROSE Bleue,ne se quittaient jamais.
Mais un jour,l'une des deux jumelles,tomba soudainement malade.
Le roi fit venir tous les plus grands médecins du royaume,mais personne ne put la guérir et la jolie princesse ROSE Blanche s'en alla pour le pays des fées.
Depuis ce jour terrible,sa sœur ROSE Bleue refusa de se nourrir.
Elle passait ses journées entières dans la cour du palais,assise sur la neige blanche et pure et elle pleurait,elle pleurait,sa jolie sœur lui manquait tellement.
Elle avait tant d'amour pour Elle,que chacune de ses larmes se cristallisait en un petit cœur aussi bleu que l'azur de ses yeux.
Bientôt,la cour du palais fut entièrement recouverte de petits cœurs translucides aux reflets bleutés,toute la neige avait fondue.
Alors la petite princesse arrêta de pleurer,mais elle restait cependant très,très triste.
Le roi et la reine étaient si impuissant,devant tant de détresse,qu'ils firent appel à la fée des neiges.
Celle ci rassembla tous les petits cœurs en cristal bleu et en fit un seul aussi grand que la petite fille.
" Regarde ROSE Bleue. Ce grand cœur,fabriqué avec tes larmes remplies d'amour,est magique, chaque fois que tu poseras tes douces lèvres dessus,tu feras apparaitre ta sœur bien aimée ROSE Blanche."
Tu Peux essayer maintenant lui dit la gentille fée.
Timidement,la petite princesse posa délicatement un bisou sur le grand cœur bleu,limpide comme le cristal.
Aussitôt sa sœur apparut,toute rayonnante,entourée de splendides flocons de neige qui dansaient autour d’Elle.
La petite princesse était tellement émue de voir sa sœur,ROSE Blanche,qu'elle lui fit plein de bisous en lui disant toute heureuse:
" Je t'aime,ma ROSE blanche,je t'aime ma jolie ROSE des neiges."



Merci pour ces merveilleux contes!
Prochain concours sur ma page "Lipogramme"













































 

janu

Maître Poète
#4
Membre du jury n'a pas du être une sinécure ! Je suis stupéfait par l'engouement pour ce conte en prose, si bien travaillé dans un imaginaire pas piqué des vers !
Chapeau ! et Bravo à tous les participants
Amicalement