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Résultat du concours concours en duo "les opposés"

LLUMIERELIVE

Maîtresse des concours
Membre du personnel
#1

CONCOURS en DUO « Les opposés »
du 10 novembre au 25 novembre
résultats 28 novembre


les opposés.png


Thème
: en duo mettez en scène les opposés
exemple : le mal/le bien, le jour/la nuit, le triste/le gai ….



Consignes :

Forme libre mais rimes obligatoires
Une couleur différente pour discerner les auteurs des duos
Attention à l’orthographe, aux accords et à la ponctuation.


**************

Je demande aux concurrents d’attendre les résultats pour poster sur leur page personnelle les poèmes présentés au concours.
Tout écrit mis en concours demeurera sur Créa-poèmes, restant bien sûr, votre propriété...même si vous décidez de quitter le site.
Une fois votre poème envoyé il ne pourra être modifié.

Vos poèmes seront notés et commentés avec la plus grande impartialité et selon les contraintes ci-dessus.
Chaque participant peut envoyer 3 poèmes.
L'envoi des Hors concours sera limité à un par personne.


****************

Envoyez vos poèmes sur la messagerie privée LLUMIERELIVE et non plus sur LLUMIERELIVE001)
Si vous souhaitez faire partie du jury me contacter

Chef de jury Llumierelive

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Médailles d'or: TIERAM/ ZUC & ELUARD/ ELUARD 8.56
Médaille d'argent: CORTISONE/ CORTISONE 8.5
Médaille de bronze: LURON 1er/ ZUC 8




1 Passage provisoire
Parade définitive
(Idées noires et pensées d’espoir) LILASYS/ LURON 1er 6.18


Quand la tristesse peut se transformer en quelque chose de positif...
Ne riment pas : multicolores/douleurs, poètes/aède couler/amer,
Donner de l’espoir à une âme attristée…


Ma poésie et mes larmes larmoyantes sont le récit de mes maux.
Les contes de tes armes verdoyantes sont le défi de tes mots,
Elles retracent en boucle les années du passé.
Elles rétractent les souks des damnés compassés,
Elles peuvent remplir mes pages de bonheurs ou de tristesses.
Elles pleuvent d’emplir les sages aux honneurs et aux caresses,
Combien de temps pour écrire, quand mon cœur me transporte loin du monde,
J’aimerai tant et tant te dire, que le bonheur apporte la joie des rondes,
Des endroits que je peux presque toucher, irréels, imaginaires, tel un rêve.
Le droit de pouvoir loucher, sur les belles, supposées et sans trêve,
Dois-je continuer à déverser les tendres couleurs pour les anges en sommeil
Suis-je un con diminué pour traverser tes cendres de douleurs pour l’étrange réveil,
Traverser les siècles de musiques célestes et d’encres multicolores ?
Déverser des périodes élastiques funestes où s’ancrent les douleurs,
Moi, mon cœur ne peut résister à cette mélancolie du bonheur.
Toi, ma sœur, tu ne peux persister en nostalgie de l’honneur,
Il me donne l’éclat, un arc-en-ciel éphémère.
Tu ne dois pas rester terne dans le fiel des belles-mères,
Je ne pourrai jamais rivaliser avec les vrais poètes.
Tu ne devras jamais privatiser tes dons d’aède,
Que lorsque mes yeux et mon âme ne seront plus que poussières,
Pour que de mon œil, tes larmes ne soient pas trop fières,
Au plus profond de moi-même,
Sur cette surface que j’aime,
Et l’encre ne cessera de couler,
Où l’ancre déversera un flot amer,
Telle une étreinte amoureuse sur un parchemin soyeux.
Comme l’astreinte passionnée sur ce chemin délicieux.


********************
2 Le mal mâle ELUARD/ ELUARD 6.5

Un duo mâle/femelle...court mais pas mal.
( Pas de rime avec imbattable )
Jeux de maux entre mâle et femelle, une prise de tête amusante

Quand ça va mal ;
Au mal mâle, il faudrait un bien femelle,

Au mal femelle, il faudrait un bien mâle,
Pour que se rencontrent et se rejoignent le mâle et la femelle,

Loin du mal,
Pour fêter leur union au bal,

Où le récital est un véritable régal sans égal et nullement banal.
Le mâle trouvera la femelle une femme fatale,

La femelle trouvera le mâle un homme fort et imbattable,
Tous les deux se diront que le mal qu’ils ont vaincu est un véritable Chacal,
Qui enfin s’est fait la malle.


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3 Noir et blanc LUCIE/ IBOUJO 7.37

j'ai aimé la façon poétique avec laquelle
vous avez traité le sujet ainsi que votre conclusion.
De belles rimes.
( porte-mines )
Duo en noir et blanc, bien mené


Elle travaille au crayon noir
C’est une question de préférence
Elle se concentre, quand vient le soir,
Sur les lumières et les nuances.


De l'albinos de mes yeux noirs
Une feuille blanche, achromique*,
Des lettres dressées à émouvoir,
La virginale peinte d'idées poétiques.


Elle apprécie la couleur noir
Lorsqu’elle parle de l’élégance
Elle polarise les pâles miroirs
Et leurs substances sans arrogance.


Ronds et bâtons telles des Ivoirines,
Ces statues d’Asie, exponentielles,
Entre les blancs et le graphite du portemine,
Sort de ma main un arc en ciel artificiel.


Le noir est comme le « moi » profond
Donc moins porté sur l’apparence
Elle plonge, se noie dans le tréfonds
Afin d’atteindre sa brillance.


Le Noir, le Blanc : opposés et complémentaires
Comme le Yin et Yang dans la Vie,
Un féminin, un masculin, l'un lunaire, l'autre solaire,
Épousant les couleurs , un métissage infini..


*Achromique/ sans couleur

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4 Zoé et Albert. LURON 1er/ LURON 1er 7.62
(Vieux souvenirs et Jeunesse d'avenir)


Comme votre humour m'a plu, encore un grand bravo !
Super dialogue qui avec subtilité humanise « deux oubliés de la casse »
et quel jeu de mots « mes côtes battent et rient »
Jeux de mots bien venus entre ces générations, clin d’œil d’actualité sur l’énergie propre !


Albert ! Veux-tu faire le concours avec moi,
Oh ! Zoé, tu titilles si bien mon émoi,
Qu’avec deux mains, je te suis en courant.
Et demain, je te tiendrais au courant.
Dur, dur pour moi, j’ai un âge canonique.
De ma jeunesse, j’te prêterais ma tunique.
J’en suis encore à l’âge de la vapeur,
T’inquiètes pas avec moi de bonne heure,
J’t’ferais voir mes beaux accus.
D’accord, j’aime bien ton beau p’tit c…l.
Oh ! Albert, je te parle de mes batteries.
C‘est ainsi que mes côtes battent et rient.
Je pense qu’il te faut un sonotone,
Mais diminue le son des Rolling-Stone.
Viens donc me rencontrer dans ma zone.
Moi, toujours, je protège la couche d’ozone.
Tu verras, c’est situé derrière la décharge.
Attends moi, je suis encore en charge.
Nous ferons ensemble une bouffe à deux,
Car dégustés, œufs égalent, aime ces deux.
Mais Albert, ne ramène pas ta science.
Que veux-tu, c’est toute ma conscience.
Et je sens que quelque chose te gène.
Oui, je suis en attente du moteur à hydrogène.
Dommage, ma chaudière était si respectable,
Ne vaut sûrement pas le kilowatt acclimatable.
Cet écrit est une vraie marmelade,
Mais c’est aussi une bonne rigolade.
Zoé et Albert sont deux joyeux compères,
Qui de la moyenne, ensemble espèrent.



********************


5 Le bien est l’ami du mal,le mal est l’ennemi du bien ;
Une lutte éternelle sans merci ELUARD/ ELUARD 7


Un combat mal contre bien....qui triomphe,
espérons qu'il en soit toujours ainsi.
J'ai aimé le ton de votre écrit.
( je t'avais dit que tu avais tort )
« ennemi » rime avec quoi ? Un combat effectivement éternel


Le bien est l’ami du mal,
Sachant même qu’il est infernal.
Le mal est l’ennemi
Mais fait tout pour tisser un lien,
L’espèce de chien !

Une chimère un moins que rien !
Le mal se rapproche du bien,
Le mal courtise le bien,

Une lutte perpétuelle et éternelle sans merci,
Par ci par là, pas de souci,

Lui fait la cour,
A la basse-cour, sans aucun concours,

Il use de ruses et de subterfuges,
Et lui dit tu es mon seul et unique refuge,

Il l’enveloppe et l’enrobe,
Il l’enlace et l’englobe.

Il use de son hypocrisie, jusqu’à sa condamnation à mort,
Pour enfin lui dire je t’avais dit que tu as tort.
Le bien se sent trahi,

On le chasse, on le pourchasse, il est banni.
La vérité éclate alors au grand jour,
Comme une lumière d’abat-jour.

Mais en fin de compte il finit toujours par triompher et par vaincre,
Et sans le craindre, par vous convaincre.

********************


6 A nos contraires PHOEUBE/ MATTHALE 7.25

Paroles d'argent contre silence d'or....Bel écrit poétique.
( où une grosse tuile...) ( çà se pressentait )
De belles rimes.
Réalité son é/ je serai son ai
Où le silence est d’or et la parole d’argent



Vas-tu te taire longtemps,
Dans ta grotte au silence,
Où est donc le printemps,
Des mots par excellence.


Trop de bruits, peu de champs,
Parler est une sentence,
L'hiver plane cet instant,
Sans phonèmes d'espérance,


Comme une coquille d'huître,
Tu as fermé la porte,
Mes mots heurtent les vitres,
Au vent qui les emporte,


Tels des gonds sans huiles,
Au milieu de l'aorte,
Ou une grosse tuile,
Amenant la déporte.


Alors parole se tait,
Le vide se fait lourd,
Tout ça se pressentait,
Envolés cœurs velours.


Aux silences des mots,
Sans la réalité,
Fais le plein d'Adagio,
Si je fus, je serais.


*******************
7 Introspection MATTHALE/ PHOEUBE 6.92

J'ai aimé ce duel : visible /invisible de votre être.
( brûe) ( lavée)
( tel tranchant de fulgurite : pierre dite de foudre...me semble préférable )
( ce n'est pas gagné ) ( l'or intemporel ou alors mettre une virgule après or)
( l'un créait pour l'autre.....se perdaient à tout jamais )
( où le bonheur la transperce...il s'agit de la personne ) (ennemi sans s)
( attention : en poésie, chaque phrase commence par une majuscule )
( il vous manque une rime avec affairent )
Rimes manquantes : autre (2ème vers), cohabiter son é/ jamais son ai
Beau duo


Le même et l’autre ,côte à côte à ce moment
Dans l'obscurité de l'un, se trouve la lueur de l'autre
Tandis qu'il cherche son anima pour lui parler doucement
Alors s’embrasent les ombres gardiennes de sa réalité
autour de la fusion du clou d’or de son cœur
jusqu'aux sommets bleus de ses espérances
Comme ce bateau d’énigmes et de patiences
Fauve égaré dans un tourbillon de peur
Combien de temps faudra-t-il pour enfin l'apaiser


Nous fûmes ces deux infinis courant l’un vers l’autre
Aspirés l’un dans l’autre, sans jamais cohabiter
Habités par des mirages, que l'un crée pour l'autre
Qui n’en finissant plus de danser, se perdent à tout jamais.


Dans le palais de l’or intemporelle, là où se battent le noir et le blanc,
être la cible et la flèche , la même personne, deux opposés
Brulé avec le feu intérieur de ses ressentiments
Et lavé avec l‘eau qui déborde de sa personnalité
Vide jouissant du vide, satisfait de sa puissance qui le berce
Métamorphose invisible, de la solitude à la compréhension
Béatitude de ces moments, où le bonheur le transperce
Subjugue son univers entier, et lui présente la compassion
Le corps qui veut accepter, et l'esprit sans cesse qui lutte
Félicité sans écoulement, qui lui laisse un gout amer
La forme en est arachnéenne, de cet ennemi qui rebute
Son ruissellement de soie et son regard solitaire
La substance cosmique de ses impulsions qui s'affairent
à défaire par emportement, la couture de sa voie lactée
à déplacer les astres, de son tranchant fulgurite
Allégresse de la victoire, laisser des traces, ce n'est pas gagner
Et le fluide qui précède la lune, est comme une mégalithe
Renfermant le chemin de l'isolement embrasé
Fixer les mouvements, aux portes de la tentation
Jusqu'à retarder la lumière, pour mieux la pénétrer


Alors les déités du lointain se transforment en évasion
Et quand les deux ne font plus qu'un, tu dois te réveiller!!!!!!!!!!


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8 Le cœur de l'âme MATTHALE/ PHOEUBE 7.12

Âme et cœur en contradiction mais si complémentaires...
Un bel écrit, de belles rimes.
( Manque une rime avec allégresse )
Belle harmonie de lecture

Autant mon âme me tient à cœur,
Et tout mon cœur, oublie mon âme,
Tel vouloir survivre quand on meurt,
Le vie n'est pas un jeu de dames,


Lorsque mon cœur parle à mon âme,
Il le fait tout en profondeur,
Elle feint d'ignorer cette flamme,
Elle ne supporte les sondeurs,


Dans ce courage il y a une âme,
Et tellement de peur dans ce cœur,
là où se trouve, tristesse infâme,
Toute une joie et ses malheurs,



Dans cette âme, de la tristesse,
Et dans ce coeur de la chaleur,
Il aimerait la voir en liesse,
Qu'elle se ravive de sa pâleur,


Mais l'âme froide reste en demeure,
D'un soleil ou d'une allégresse,
Voulant en rire mais elle en pleure,
Pour refaire battre son cœur.


*************

9 Cheveux longs où idées courtes. LURON 1er/ ZUC médaille de bronze 8

Un tableau noir mais réel, du marasme politique actuel,
fort bien analysé. Pauvre Marianne !!!
Un dialogue bien réaliste tiré sur le zinc d’un bistrot



Mais tu l’as de ton écrit, tous les caractères,
Tu cherches un chien qui a la tchat pour le taire,
Car il aboie rien qu’à la vue d’un petit rat,
Cherche une danseuse dans l’enceinte de l’opéra.


Je me croyais malin avec mes coups d'annonce,
A faire de l'humour agitant mon drapeau,
tout en criant au loup espérant qu'il renonce,
Il a du pedigree ce n'est point un carpeau,


Tu vois, je pratique l’envers, enfin je crois,
En vieillissant, j’embourgeoise, mon choix,
Comme dirait Brel, Con comme un bourgeois,
Pas comptable de mes défauts pour la joie.


Porterait-il le "mask" ça sent le coup de bluff,
Il compte bien les pieds et cela sans faux pas,
Voyons si le larron peut se joindre à la teuf,
S'il ne débecte pas mon vin, ni mon repas,


Contre les fachos, je mange et bois tes mots,
Contre les racistes, j’efface tous leurs maux,
De militaire, je n’aime que l’armée du salut,
Et de l’extrême, ni petit, ni gros, mais chevelu.


Il montre patte blanche, cherche la ressemblance,
Affirmant mes propos où tout homme est pareil,
Et n'aimant pas la guerre, sommes en résonance,
Quand toutes peaux brillent, rougissant au soleil,


Ne parlons pas de Macron, il n’est que micron,
Et de la Hollande rejoignons la France des mignons,
Les trois font la paire en ajoutant Sarko,
Ils n’ont fait que nous enfoncer dans un fiasco.


Ce sont les politiques qui divisent l'humain,
Et les religions, où nos égos explosent,
Comme Obélix dirait, "il est fou ce romain",
Quand seuls de nos crânes, les cheveux nous opposent.


Souvenons-nous du p'tit têtu sous le bicorne,
qui nous donna français lois et code civil,

Et de ce grand gaulois qu'au front un long nez orne,
La chienlit, ils étaient, mais héros au temps vil.


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10 Jour et Nuit, TIERAM/ ZUC médaille d'or 8.56

Ce duo est très beau, très poétique, joli moment de lecture....Merci
De belles rimes
Bien écrit ce 4 mains !

Je me lève au matin mais du pied gauche et toi ?
Moi je me couche tard et joue avec la Lune,
Je lui signe des vers oh ! Poète sans tune,
Tu devines l'aurore où le soleil est roi.


Je le touche du doigt quand toi tu dors encore,
Ra me laisse souvent la chaleur des beaux jours
Dans un souffle d’azur épousant le velours,
L'hiver devient l'amant qu'aux matins je picore.


Je rêve dès l'aurore à ce doux paradis,
Je tombe en ton enfer et je courbe l'échine
Mon charmant geôlier voit me saigne la machine,
Nous ne regrettons plus tous ces jeux interdits.


Le silence est ce monde où je laisse mes larmes
Où je me perds parfois en de sombres travers,
Aux sournoises vapeurs que composent mes vers
Car l’immense déclin fait déposer les armes.


Je suis muse des chats, des joueurs, des voleurs,
Toi le sage soumis à de rudes besognes,
Tu dis mon cœur est noir, en bon soldat tu cognes,
Pourtant donnons ensemble au monde ses couleurs,


Je partage toujours un parfum poétique
Les matins se font gris quand la nuit nous retient,
On espère l’instant qui souvent appartient
L’un à l’autre rêvant en silence mystique.


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11 Duo imaginaire le noir et le blanc CORTISONE/ CORTISONE médaille d'argent 8.5

Votre poème m'a profondément émue,
par sa façon poétique d'aborder l'envers de la vie ...
De belles rimes.
Bien imagé et doté de sens

Cette suie qui endeuille mes mains
D'un linceul aussi noir que le geai
M'emportera vers des lendemains

Où de ma vie ferai le rejet


Lys, symbole de virginité
Tel le blanc de la neige en hiver
Etends ton manteau de chasteté
A ce toujours si triste univers


Dans ce trop long tunnel de déroute
Agglutinés, marchant dans le noir
Ils partent, tristement sur la route

Vers un pays d'amour et d'espoir


Au loin, pour eux brille la lumière
Après des jours et des jours d'errance
Ils ne regarderont plus derrière
Tels de blancs moutons en transhumance


*************

12 « BLANC N’EST PAS NOIR :DIALOGUE DE SOURDS
ELUARD/ ELUARD médaille d'or 8.56


J'ai beaucoup aimé votre écrit et sa conclusion.
Vous avez su tenir la controverse jusqu'à la fin...Bravo !
( Manque une rime avec vouloir et feu,
obsèdent ne rime pas avec persécutent),)
Quelques rimes manquantes : vouloir/obsèdent/ persécutent/feu
Lorsque tout nous oppose
Porte à méditer car tout est relatif


Elle parlait du noir, Il parlait du blanc,
Un dialogue de sourds !!!..... Pour être franc !
Elle parlait de la terre, Il parlait de la lune,
Eh ! Oui ma belle brune !

Un dialogue de sourds !!!.....
Tu me diras que c’est un discours trop lourd.

Le noir peut-il être blanc ? Le blanc peut-il être noir ?
Technique d’entonnoir.

Peut-on s’entendre lorsqu’on parle un langage différent ?
Lorsque tous nous oppose et entre nous tant de différends ?

Le noir est pris pour être blanc, le blanc est pris pour être noir,
A deux, sur le rocher le bateau risque d’échoir.

Dans ce cas peut-on s’entendre ? Parler de la même chose ?
C’est le risque d’overdose !

Pouvoir n’est pas vouloir,
Et quand on peut on veut, et quand on veut souvent on ne peut pas.

Du ciel ne viendra pas le repas.
Vouloir n’est pas pouvoir, et être borné cela n’a jamais rien donné,

Telles sont les données, sans coordonnées,
Sauf le fait d’avoir des idées fixes,

Sans jamais être au beau-fixe.
Des idées fixes qui vous obsèdent,

Vous torturent, vous persécutent,
qui gâchent votre bonheur, votre joie et votre amour,

vous font errer aux alentours comme des vautours.
Tout est pris par référence à cet autre,

Tout est comparé à cet autre.
Cet autre qui vous obsède, qui est votre bête noire,

Vous mène en bateau jusqu’à la Loire
qui n’est qu’une chimère,

Une simple misère,
Qui n’est qu’une fumée, une fumée sans feu,

Un océan sans eau, un paradis sans dieu ni beauté.
Vous prive de la vie en Principauté.

Sache que cet autre n’est au fait qu’un rien, un néant,
Un vaurien et un grand fainéant,

Un néant qui anéantit le tout,
Un simple fourre-tout,

Ce n’est qu’un passé, un passé perdu, perdu avec les feuilles mortes,
Et à tout moment vous claque la porte et vous emporte,

Un passé qui n’en est plus un et qui n’existe plus,
Et qui nous vous a jamais plu,

Un passé de jadis qui se trouve être fini,

La place doit être au présent et seul compte cet infini………..

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13 Bruit et Silence IBOUJO/ IBOUJO 6.87

Une belle idée que d'opposer le silence au bruit
(Agace : un peu court pour un vers)
( sonore ne rime pas avec sensibilité )
( soie et pas ne riment pas )
( emmitoufle, moufle, tintamarre )
exaspère, indédoublables, n'émettent...quel dommage ! )
Caractère rime avec quoi ? régénère ? un peu éloignée cette rime
Réserve…où est la rime ? Bien trouvés ces opposés


Je suis le bruit, envahissant
Et vos maisons, et vos esprits ,
Moi, le Silence ,je dors paisiblement,

Mes pointes de pieds patientes , et polies ,
Dans mon coton , je vous enmitouffle

Dans un cocon comme une mouffle ,
Mon cousin le bruit , son tintamare ,

Casse les oreilles , une vraie fanfare,
Il prend la tête , c'est une houle,

Se joue des nerfs , clameur de foule .
Le silence protège de sa soie,
Il vous détend , ne fait aucun faux pas ,
Il passe parfois tenace quand vous le hélez
Le bruit , son contraire au vil caractère

Se joue de la sérénité , de la sensibilité,
Arrogant et strident , embrasse
Par de grands gestes sonores,
agace
La plénitude malmenée d un repos mérité .


Silence et Bruit s'opposent
L'un apaise , régénère,
L' autre taquine ,exaspère,
Indedoublables machines de l'esprit , de la pensée,
Pesants ou allegés , ils n'émettent aucune * réserve*



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14 Mère et père FREDERIC REBOUL/ FREDERIC REBOUL 7.62

Des parents très contradictoires,
pas toujours très bon pour l'enfant.
Personnellement je n’aime pas trop cette coupure aux 2 derniers vers : il/Sait
Agréable et amusante lecture

D’un côté, sois fort, affronte le temps !
Pourtant, en moi une part de femme,
Courage et de la rage, il en faut tant...

Avis contraires se croisent, flammes..

Féminité est mère, n’écoute pas ton papa,
Un gigolo avec ses mots rigolos, tempère
Tes vagues amères, tu les dis à ta mama.
Il divague, il ne sait quoi dire, il espère...


Ta maman répond oui à tous tes dires,
Papa, pas forcément d’accord de ce sort.
Nos corps à corps ne peuvent se décrire,

Des ébats à lire, demandant du réconfort...

Ton père, cet imbécile débile et indélébile,
Il voit pas et n’aperçoit pas les lendemains,
Envoie les mains pour éviter catastrophe, il
Sait, doué pour les chutes des jours lointains...


****************


15 Sagesse et déraison FREDERIC REBOUL/ FREDERIC REBOUL 7.5

Sagesse et déraison joliment opposées
( naît)
Loin d’être farfelu ! impose la réflexion


Sagesse caresse mots de Déraison
Douceur qu’il n’a pas, nait tendresse
Aide, croisement de chemins, oraison
Échange contradictoire, histoire se dresse


Sagesse est acquise telle fleur de lotus
Je m'épanouis devant le soleil levant,
Pour une quête spirituelle, m'élevant
Cloches tibétaines et un bonze razibus


Déraison a été une surprise pour moi
Un songe, lune qui nous accompagne
Un halo blanc argent, cercle d’émoi
Mots me transpercent, une campagne


Avons tous au cœur une fleur, une rose
Une rose blanche ou si noire qu’on arrose
Une sagesse avec des raisons qui éclosent
Plume vacillante ne veut que mots, osmose


Des rouges, des bruns, des gris, des blancs
Les grains et galets suivent les dits, vagues
C’est cela la sagesse, d’écrire noir sur blanc
Déraison, des saisons transitoires sans blague


Lectrices et lecteurs
Un duo opposé, posé et farfelu


**************


16 Tirade, Parfums de fleurs
Le bien, le mal POLYMNIE 2 / POLYMNIE 2 7.72

Très poétique, mérite d'être relu pour plus de clarté.
Vendre/ s’éventre
Fort poétique

Je suis fleur d’été l’œuvre du printemps
Parfumant l’éther et dès l’aubépine,
Moi la rose majesté je souris tout le temps
Je revêts toutes couleurs et le gazon opine !


En précipitation avec flair injurie
Ô tête chercheuse te nourrissant de bang
Te dresse avec ardeur tu peux être Marie,
Toi chardon ardent fier comme Artaban !


Je suis rose ou simples offrant mes pétales
Lestant mon cœur gorgé de sentiments,
Amicaux, amoureux, en Nature s’étalent

De l’aurore au crépuscule du levant au firmament !

Toi, faisant du charme, chardon des champs
« Lancé olé » ou commun aimes les fossés, les décombres,
Le bord des ruisseaux, tu te présentes hors champ
Loin d’un Râ dieu préférant la pénombre !


Sous un réverbère miroitent mes pensées
Et tremble ma sève sous des pas radieux ;
Et près d’un muguet fusion se fait pressée !

J’aime le soleil glissant entre nous mélodieux !

Tes feuilles griffent l’entourage entier
Quant aux cris sortant de rouge gorge
Sont des « pics-verts » sur mésanges quartier
Lançant les insultes tel un corbeau s’engorge !


Mon langage fleurit tout l’univers
En l’âme silencieuse se terrent les mots
Et tout un bouquet arrive l’hiver

Sous les pleurs sensibles leurs maux

Char Don de soi ne figure en ton Âme
Tu veux m’acheter, je ne suis pas à vendre
Mon Amina ne commerce, se pâme
Et la tienne funeste s’indigne s’éventre !


Je sème des vœux-lin en messages bonheur
Un pétale sur lèvre signe un adieu
Attise un tendre pastel en mystèr-rieur

A l’épine forces aux doigt de rose ne fera pas son à Dieu !

Marie, champs, commun : sont des sortes de chardon.

************************



HORS CONCOURS


Ombre et Lumière FREDERIC REBOUL/ LYS

Décrire des mots en duo, une image avec contour, un fantasme.
Le clair-obscur demande à la lumière : "qui peut être demi jour ? "
Un double n’étant qu’apparence, brouillard ou bien ectoplasme,
Fantômes, errance dans le brouillard à jamais et pour toujours...


Demi jour, manifeste délicat, aux premières lueurs de celui-ci,
Comment ne pas attendre cette manne toute en demi-teintes,
La saluer ensemble pour ce cadeau impalpable, lumineux ami,
Qui saura balayer les craintes et troubles, joies à demi-feintes.


Le doute et le mystère vous envahissent, un secret, les farfadets ?
Dans cette obscurité de l’inconscient, je teins du noir sur la moire,
Nuit me porte conseils et souvenirs, éveils et je préfère en secret,
Suivre chemins ou quelques préoccupations m’incitant à croire...


Où chante la lumière, dansent les âmes sur la portée des cieux.
Menant au chemin du savoir, illuminés par la lampe d'éternité,
Nos mots explosent, solaires, la vérité brille au fond de nos yeux.
Et la vie, à la manière d'un arc-en-ciel, chasse une triste entité....


Simulacre, âcre que je suis, à des simulations et défauts, je songe,
Ombrage sur réalité, hâlé par la lueur de Lune aux cieux couverts,
Les spectres et les Ténèbres ne m’en voudront pas, ils me rongent.
Loup-garou, ses poils sont hérissés, j’écris, transformé, doux vers...


Une splendeur s'exprime, est enfin révélée, déployant ses voiles,
Démasque une ombre aveuglée par l'astre aux rais d'or poudrés,
La négativité se métamorphose sous la voûte céleste des étoiles
En éclair flamboyant, sans le savoir, une poésie vient d'engendrer....


Communion d'idées sans imbroglio, deux frondaisons pour floraison.
Merci Lys pour cette fleur, pour ce poème écrit avec plaisir, avec émotion.
Merci à toi ami Frédéric, quand l'ombre et la lumière sont au diapason,
Nous parvenons à démontrer que l'une sans l'autre, nulle adéquation...


*************

Passage provisoire,
Parade définitive, LILASYS/ LURON 1rt

Et si tout était à refaire
À la nuit des hurlements
Que la porte noire cède
D'où s'écoule mon sang


Et si rien ne changeait,
Au jour des chuchotements,
Que m’importe de voir, m’obsède,
D’où je coule bon sang !


Dans l'ombre bestiale
L'odeur d'une pierre tombale
Asséché de cri
Aux ailes d'un corbeau amaigri


Dans la clarté vestale,
L’arôme d’un galet buccal,
Humidifié d’esprits,
Ho ! Elle, son corps beau a maigri


Je creuse ma liberté
Sous un sillon derrière les barreaux
Pour gravir les parois de lambeaux
D'une cruauté d'une soif de vivre effacer


Odieuse est ma vanité,
Sur le million devant ce bateau,
Pour descendre le pavois le plus beau,
Oter la férocité, enfin libre de gommer.


L'angoisse a l'iris dans une blancheur sauvage
Déversant l'écueil de ma haine de passage
Vers une ruée d'insultes, où frémit le vent
Humblement lâchés sur ma page à la fureur des gens


La peur dans les yeux dans la laideur de l’âge,
Recueillant du seuil sans chaîne et sans bagage,
Comme cette nuée d’hommages qui te suit souvent,
Glorieusement retenue par ton page toujours sous le vent.









 
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#8
Je me propose pour ce duo
A nous, trois possibilités
Quel thème t'inspire .Je réfléchis à des MP :);)
Je réfléchis mais j'ai peur de ne pas être à la hauteur n'ayant jamais fait de duo. Je verrai bien le laid et le beau ou le bien et le mal;
Je te laisserai commencer mais dans le courant de la semaine prochaine….. je suis vraiment frileuse !!!
 

luron1er

Administrator
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#19
Idées noires remplies d’espoir
pour le mâle où la femelle
à mettre noir sur blanc est un bon début pour Albet et Zoé.
A vous de prendre le bic où la plume et de trouver l’envers des vers…
 
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