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Résultat du concours CONCOURS: CAMPAGNE

#1
Concours : Campagne
Du 3 mars au 31 mars
Résultats 3 avril


campagne.jpg



Thème : Campagne, que vous suggère ce mot ? Elle peut être publicitaire, électorale, militaire, bucolique…


Consignes :

Choisir un titre original et percutant, il comptera dans les notations.
Toutes formes acceptées : classique, néo-classique, libre, sans rime obligatoire, acrostiches, prose…


Attention à l’orthographe, aux répétitions et à la ponctuation !
Attendre les résultats avant de poster les poèmes participants sur votre page.


Chaque concurrent pourra envoyer trois poèmes.
Vous pouvez également participer en hors concours.


Envoi de vos participations sur ma MP.

Comme vous devez- vous en douter : BESOIN DE JUGES !!! Me contacter sur ma MP.

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médaille d'or ZUC 8.33
médaille d'argent TIERAM 8.11
médaille de bronze MIDNIGHT 8.06


1 Campagne pour ma compagne. LURON1er 7.59

Ça y est, j’ai enfin retrouvé mon pagne,
Toujours accompagné de ma belle compagne,
J’vais enfin pouvoir me rendre dans son camp,
Situé derrière ma villa au bout de ce champ.


Oui, ma villa est située en pleine campagne,
Sur un petit coteau à flanc de montagne,
Au milieu de la nature entouré de belles fleurs
C’est là que je m’alanguis, rempli de bonheur.


L’odeur parfume l’atmosphère sans but publicitaire,
Avec le soleil, cela fait bien ma bonne affaire,
D’une culture provençale en ces terres de lavande,
Qui s’offre gentiment comme une immense offrande.


Décontracté, c’est mon petit coin de retraite,
Profitant des envies de ma vie ainsi distraite,
Avec une coupe à la main, je déguste le champagne,
Avec mon épouse en mon beau pays de cocagne.


Quand le champagne accompagne ma compagne,
Avec elle, j’me sens bien dans ce coin de campagne,
Et je vous l’assure, ma prison n’a rien d’un bagne,
Ainsi, c’est toujours moi qui au change : Gagne !


Vision bucolique, une belle bouffée d’air frais
Avec amour pour sa compagne en pagne, le calme reposant de la campagne à la retraite avec une coupe de champ. Ça pétille !



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2 Le refuge du grillon PAT38.........7.73
Dans ce vaste herbier on ne vient pas ici par hasard...
Le déjeuner sur l'herbe est un véritable tableau d'art
La campagne a des yeux verts de jeune fille
Rien n'est figé dans cette nature , toutes choses scintillent...
Pour une invitation à la jeunesse ivre de joie et de liberté.
Comme l'oiseau qui dépose sur la fleur délicate ses baisers ,
L'écorce de l'arbre est gravée l'amour des amants
Et s'échappe une multitude de foulard au vent .
Dans ce terroir aux sages histoires de paysans
L’âne s’appelle Cadichon et le cheval Crin-Blanc .
Ou l'on peut marcher à cloche pied sur un pont et faire des ricochets dans la rivière...
Jusqu'au royaume de la couronne blonde des épis du plein air.
C'est aussi déloger de leur refuge les grillons avec grande hâte,
Faire voler un hanneton, avec un fil à la patte...
Se souvenir que l'azur dans cet espace aux cumulus blancs
Est comme un gigantesque dessert, un bon flan...
Des champs à perte de vue... un été jour de moisson
Dans la grange au foin... se cache l'hirondelle de la prochaine saison.


Lecture agréable, un beau refuge en vérité…Quelques vers un peu longs pour l’harmonie
Titre original, un joli coin de verdure et d’animaux, très agréable moment dans cette campagne

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3 Mignonne campagne PAT38....7.68

Dans la prairie... un jour de vacances
A l'ombre du vieil arbre il faisait bon vivre
De nos jeux au plein air qui enivrent
Les prémices blondinettes de l’enfance.


Rêveurs la tête dans les nuages
La bouche en cœur à siffler des mélodies,
L'écho aux billets doux consentis
Des pierres secrètes d'une ruine sans âge.


Nos chevelures blondes comme les blés
Ondulants au vent , l'azur merveilleux
Des fragrances gerbes de foins chatouilleux
Aux nez des bouquets coquelicots endiablés .


Par temps d'orage à la lumière dorée
La charrette au capiton velours
Abritait notre histoire d'amour
Et l'émotion de notre premier baiser.


Très frais, de tendres souvenirs, belle poésie
Premiers émois sauvageons dans la jolie prairie, mignonne poésie



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4 Le potron minet PAT38....7.75


J'entrouvre mes volets au soleil matinal
Dame nature m'entoure j'y suis sereine ,
L'Or du levant est une douceur belle reine
Je m'étire et bâille à ce jaune liminal .


Ce matin platine à l'effigie du Cantal
Ou l'ajour défie les quelques lueurs humaines .
Ces gouttes de rosée encensent le domaine
Fragrances de mauves au bocage santal .


L'instant déploie ses ailes œuvres liturgiques ,
Charmilles lumineuses de rayons magiques
Le nouveau monde acclame cette royauté .


Un coq bataille ses chorales solennelles
A l'aube de l'éveil ... le récit affirmé
Brille l'astre dans l'immensité sentinelle.


Fort poétique,, un lever du jour bucolique à souhait
Poésie solaire, comme un roi soleil cet écureuil!




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5 Esprit campagnard OLIVIERW 7.66

J’aime ce milieu que l’on dit campagnard
Ces grands espaces cultivés et habités
Et j’apprécie aussi le côté montagnard
Mais pas l’aspect urbain et sa promiscuité


Les champs, prairies et les forêts, les paysages
Naturels, monts et vallons, les chemins ruraux
Les talus, murets, haies plantées, en plein bocage
Les villages d’antan et les petits bistrots


Posséder un îlot de calme et de verdure
Et recevoir ses amis autour d’un bon dîner
Pouvoir sagement s’offrir un temps de lecture
Déguster un grand cru, sans être aviné


Respirer un air pur et non pas pollué
Ressentir un bien-être au quotidien
Rencontrer un voisin qui va me saluer
Ou au petit matin, promener le chien


Ma maison de campagne est un havre de paix
Elle fut construite en vraies pierres de pays
A l’aspect imposant avec ses murs épais
Au cœur d’un joli bourg, proche de l’abbaye


Il fait bon vivre, se retrouver en famille
Mobilier patiné et couleurs passées
La déco chinée, j’ai vraiment l’esprit tranquille
Sur la terrasse, j’adore me prélasser


Havre de paix où il semble bon vivre. Ponctuation à revoir
L’esprit rustique et chaleureux est bien là, le bonheur




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6 Dans la campagne silencieuse OLIVIERW 7.7


Le Soleil tire sa révérence au doux soir
Venu, à petits pas feutrés, il part dormir
Et la Lune sa voisine, quand il fait noir
Revêt son châle d'éther en pur cachemire.


Dans la campagne silencieuse s'endorment
Les hôtes des bois, des fourrés, tout est serein
Calme, plus de bruit soudain, toutes les formes
De vie sont au ralenti, sur tous les terrains.


Quelques audacieux sortent, troublent la nuit
Petits chasseurs de vers ou d'insectes nocturnes
Ce monde s'agite, personne ne s'ennuie
Sauf sur la haute branche, l'hibou taciturne !


Bien décrit, très reposant
Original petit monde qui se réveille la nuit sous l’œil attentif du hibou taciturne




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7 Bonheur campagnard OLIVIERW 7.81
J'ai quitté pour toujours l'univers citadin
Des métropoles, des villes tentaculaires
Heureux de tout laisser, l'esprit un peu badin
Il fallait s'échapper de ce monde en colère


J'ai pris la route vers des chemins inconnus
Et j'ai découvert un endroit à la campagne
Champêtre et bucolique, moi, nouveau-venu
J'avais enfin trouvé mon château en Espagne


Deux ou trois valises, beaucoup de souvenirs
J'ai rebâti ma vie, parmi les habitants
De ce très beau village, un nouvel avenir
À vivre ici, je suis devenu militant


Sagesse que je partage, ponctuation à revoir
Bonheur rustique et bucolique, son petit chez soi au calme et militer pour la sauvegarde de ces petits villages



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8 Crunch et caprices des dieux ! MIDNIGHT 8.06 médaille de bronze

J’étais un animal de pub
Ciblée et criblée de toute part
Victime de la propagande
Ménagère assidue dans ma chaumière
L’idéale de plus de cinquante ans
Je me morfondais devant ma TV


Du coup j’ai fait du tri-recyclage
Et j’ai plus avalé toutes ses couleuvres
J’ai arrêté d’acheter
Tout et n’importe quoi !


Moi aussi je vais t’en coller
Des affiches de pubs
A pleines cuillères de Danettes
Que je suis en cours du soir
En politique Marketing


Mais moi, je te vends de l’art en barre
Crunch et caprices des dieux !

Enfant de Culture Pub et de Pop-art !

Croustillant cette campagne de pub, très amusant, ponctuation quelque peu absente…

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9 Les dimanches de paille. AGATHA 7.26

Amours souvenez-vous
Des dimanches de paille,
Où suants et rougeauds
Vous me couriez après.
J’avais la jambe leste
Sous ma jupe plissée,
Ou sous mon tablier.
Sous l’arbre rafraîchi,
Nous buvions le café ,
Un peu de vin sucré.
Et vous tout égrillards,
Flattiez mon teint de rose,
Mes yeux, mes cheveux noirs,
Mon silence étonnant.
Parfois le soir tombant
Je montais à moto,
Ou dans la jeep de Jean,
Mes talons à la main,
Ma pièce de cinq francs,
Et nous allions tourner
Sur le parquet dansant.
L’accordéon chantait
Et vous à mon oreille
Disiez : tu es si belle
Alors je m’échappais,
Jusqu’au fossé ombreux,
Attendant l’envolée
Des oiseaux affolés.
Puis je me relevais,
La tête bourdonnante,
Et rentrais à pieds nus
Jusques à la maison.
Me jetais sur mon lit,
Les pieds sur la fenêtre,
Et dormais en chansons,
Jusqu’au matin levant.


De tendres souvenirs sous charme bucolique
Bucoliques et coquins ses dimanches de paille, comme les valseuses !





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10 La cabane. AGATHA 6.83

Je suis calme,
Je suis sécure,
J’ai choisi mon endroit,
Seule au milieu des vignes,
Dans la cabane ermite,
Où passent les serpents,
Et les roses à sarments,
Et les pêches de vigne,
Le mur est chaud,
La terre rouge,
Je bois de l’eau.
Et rien ne bouge.
La bêche est entourée
Par les ronciers amis,
Et les cailloux de mousse
Ont verdi.
C’était avant.


Décor rural, belle vision de la nature
Une vie d’ermite, santé





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11 Mon village d'antan KINKIN 7.51

Enfants nous nous amusions avec rien durant les hivers rigoureux
Nous avions de la neige jusqu'au genoux c'était des parties de glissade
Sur des pentes avec des sacs plastiques remplis de paille quelle rigolade
Nous rentrions chez nous éreintés, les joues rougies, gelés mais heureux


Quand j'étais gamin devant chez moi, il y avait une grande pâture
Qui servait de terrain de foot les Mercredi après midi Été comme Hiver
Nous nous dépensions a pleins poumons nous respirions le grand air
Fin d'après midi nous dégustions un bol de chocolat du pain à la confiture


Le Samedi ou Dimanche, nous affûtions les crampons de nos chaussures de foot
Il y avait l'amour du maillot, du club et la fierté de défendre nos couleurs
Actuellement les vestiaires servent de refuges aux crevards de chasseurs
Et le pré est utilisé par les vaches blanches et noires, elles broutent


Quand j'étais môme le début de Juillet il y avait un défilé carnavalesque
Tous les gens du village mettait la main à la pâte pour la décoration
Il fallait orner la remorque et le tracteur de fougères, papier crépon
Peinture cette féerie attirait une foule considérable c'était gigantesque


Je me souviens petit les Samedis d'Automne des concours de belotes
Des bals avec orchestres qui se terminaient bien souvent en pugilat
Pour un verre de trop ou un regard de travers pour une petite nana
Tout se terminait autour d'un verre et tous redevenaient potes


Il y avait même le Jeudi en fin d'après midi, la douche municipale
Le Mardi c'était le club du troisième âge, le Mercredi matin
C'était catéchisme fini tout ça plus de vieux plus de chrétiens
En ce temps là, il y avait de la vie, de l'entraide, c'était conviviale


Marmot je me rendais à l'école montant la côte de la boulangerie
Cette senteur de pains au chocolat maintenant c'est porte close
Il y avait trois cafés ouverts ou certains ont chopés des cirrhoses
Deux gros bouchers c'était à qui aller être le roi de la triperie


A présent plus de boudins, de grosses miches plus de piliers de bars
Plus de gamins dans les rues trop occupés à se muscler les pouces
Plus de neige, plus de fête communale plus de soirées couscous
Mon patelin d'enfance ou il faisait bon vivre est devenu un village dortoir


Fort nostalgique et si réel…attention à la ponctuation
A vrai dire on regrette ce village d’antan et sa triperie . Un petit air de Nino Ferrer « la maison près de la fontaine ».



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12 Une campagne d’esclandre. TIERAM 8.11 médaille d'argent

Ne votez que pour moi disait ce candidat,
Un autre bien vaillant qui prenait la parole
Nous n’avons plus le choix de croire en parabole
Le distinguo sieur la femme d’un mandat.


La campagne est menée autour la corrida
De cette joute étrange adoubant une obole
On récolte d’un gant pour toute faribole
Le discours éminent d’une grande armada.


Laissez pleurer de joie à l’odeur d’une rose
Le pays tout entier ne voit plus l’air morose
Qu’observe le votant d’un espoir envieux.


Chacun sait le chemin que l’on ne veut pas prendre
Regrettant d’ici là ce monde bien trop vieux
L’électeur indécis en redoute l’esclandre.


Forme remarquable, fond digne de méditation
Chacun tire la couverture à soi, en politique, comme d’hab, une vraie corrida avec les minotaures à l’approche des élections !



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13 Du vert, du vert, du vert… ZUC 8.33 médaille d'or

Ça te prend comme une chanson,
Un refrain joyeux qui s’enlise,
Un petit vent frais, un frisson,
Quand l’hiver en mars s’éternise,


Comme un élan de liberté,
Les poètes pris dans la boue,
Le songe d’une nuit d’été,
Souvenir d’un enfant qui joue,


C’est le feu de bois qui crépite,
Une maison aux volets peints,
Le pot au feu dans sa marmite,
Des chats, des chiens, et des lapins,


Le doux glouglou d’une fontaine,
Du fromage et du bon pain,
Un gros pull, un gilet de laine,
Un vieux tilleul, un vieux sapin,


Le ronflement d’une voiture,
Le ronronnement d’un tracteur,
Des tartines de confiture,
La fourgonnette du facteur,


Une peinture impressionniste,
Un inventaire à la Prévert,
Dans un rêve surréaliste,
Au loin du vert, du vert, du vert...


Une belle ritournelle digne d’être mise en musique…Empli de fraicheur et fort bien imagé
En v’la du vert, titre bien trouvé. J’ai bien ainé cette balade verte, si réaliste, nature et artistique, que du bonheur




HORS CONCOURS


Rases campagnes Llumierelive

En parlant campagne,
J’aurais aimé refaire celle de la Russie
Avec une glorieuse victoire de la Bérézina,
Mais on relate une pitoyable retraite dans les récits
Je ne peux donc en prêcher quelconque hosanna …


En parlant campagne
Devrai-je niaiser sur le cui-cui des p’tits zozios,
Des cocoricos et cotcotcodot, des bzz bzz des abeilles,
Des papillons papillonnant de fleurs bleues en roseaux,
Du thym, du romarin, des mures et des groseilles ?


En parlant campagne
Je soulignerai les pesticides déversés dans les cultures,
De la valse des biocides, des fongicides et de leurs trémolos,
De tous ces poisons qui empoisonnent et défrisent la nature,
Des substances toxiques pulvérisées à tire larigot !


En parlant campagne
Je n’omettrai pas celle des blablablas de la vaccination,
Des gestes barrières, des masques et des lavez vous les menottes,
Des pass pass, des préventions, des attestations, des distanciations,
Et des 135 euros d’amende si vous faites fausse note !


En parlant campagne
Je ne manquerai pas de me vêtir du vert écologique
Tout en sachant que nous allons manquer d’électricité
Je devrai promulguer sur l’achat de voitures électriques
Et ainsi agir avec les pourvoyeurs en complicité…


En parlant campagne
Je ferai un zoom sur la publicité en faisant un gloubi-boulga
Entre les cafetières hybrides et rechargeables,
Les parfums « comme j’aime » pour perdre du poids,
Des couches culottes aux huiles de palme inaltérables !


En parlant campagne
Je me tairai sur les temps de paroles pré-minutées et préméditées,
Du pied sur pédale douce du candidat président sortant,
Des gestes emphatiques, des paraphrases mille fois rééditées,
Des meetings, des débats des autres postulants…


En conclusion de ces campagnes qui me rasent:
Le nucléaire plane sur nos têtes,
Nos petits chemins ne sentent plus la noisette,
La pub est un bourrage de crâne,
On broute les promesses comme des ânes…














 
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