Cimetière des revenants
Ces cauchemars qui chaque nuit rendent visite,
Sans monnayer la moindre virgule, le seul point,
Dans ces obscurs nuages , le moindre recoins,
Le même sentier sans caillou, un Poucet en fuite.
L'aube est bien trop loin et encore elle s'agite,
Elle veut s'éveiller mais son corps ne lui appartient,
Elle transpire, crie, subit la meute de ces chiens,
Ceux qui volent ses nuits, ses étoiles et son gîte.
Alors le soir, assise, elle écoute de la musique,
Elle refuse l'heure qui s'impose d'aller au lit,
Même, si ses paupières font un procès pour délit,
Les soirs sont blancs, la tête vide de mal, héroïque.
Sachez, mon bon Monsieur, que tel est votre ramage!
Comme le corbeau prétentieux, de vos quelques vers,
L'encre, encore de vos jours est l'écrit d'un pervers,
Ô ciel ! Allez en confesse pour redorer votre image.
LILASYS
Ces cauchemars qui chaque nuit rendent visite,
Sans monnayer la moindre virgule, le seul point,
Dans ces obscurs nuages , le moindre recoins,
Le même sentier sans caillou, un Poucet en fuite.
L'aube est bien trop loin et encore elle s'agite,
Elle veut s'éveiller mais son corps ne lui appartient,
Elle transpire, crie, subit la meute de ces chiens,
Ceux qui volent ses nuits, ses étoiles et son gîte.
Alors le soir, assise, elle écoute de la musique,
Elle refuse l'heure qui s'impose d'aller au lit,
Même, si ses paupières font un procès pour délit,
Les soirs sont blancs, la tête vide de mal, héroïque.
Sachez, mon bon Monsieur, que tel est votre ramage!
Comme le corbeau prétentieux, de vos quelques vers,
L'encre, encore de vos jours est l'écrit d'un pervers,
Ô ciel ! Allez en confesse pour redorer votre image.
LILASYS