Cimetière des revenants
Le mauvais prétendant
Ces cauchemars qui chaque nuit rendent visite,
Sans monnayer la moindre virgule, le seul point,
Dans ces obscurs nuages , le moindre recoins,
Le même sentier sans caillou, un Poucet en fuite.
Ce chemin où seuls survivent les parasites,
Ce triste destin où j'en suis le seul témoin.
Je continue ma fuite en évitant les coins,
Le bon gros géant est en grosse faillite.
L'aube est bien trop loin et encore elle s'agite,
Elle veut s'éveiller mais son corps ne lui appartient,
Elle transpire, crie, subit la meute de ces chiens,
Ceux qui volent ses nuits, ses étoiles et son gîte.
A la rivière rouge de sang elle fut conduite
Je regardais ce trépas amusant, le tien !
Exclamant ma voix comme tout bon citoyen
"Le noir cette sombre vérité" insolite !
Alors le soir, assise, elle écoute de la musique,
Elle refuse l'heure qui s'impose d'aller au lit,
Même, si ses paupières font un procès pour délit,
Les soirs sont blancs, la tête vide de mal, héroïque.
La nuit cette tentation d'amour trop basique.
Ces sombres croyances venue du fond de L'Italie,
Où la noirceur de mon âme tristement embellis,
Par le désir d'hanter tes nuits folkloriques.
Sachez, mon bon Monsieur, que tel est votre ramage!
Comme le corbeau prétentieux, de vos quelques vers,
L'encre, encore de vos jours est l'écrit d'un pervers,
Ô ciel ! Allez en confesse pour redorer votre image.
Ma belle dame, vous vivez dans un mirage !
Je continuerais d'écrire des vers d'hivers,
Où mon encre noire à la plume de verre,
Vous contez mes si tristes paysages !
LILASYS
Leo
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