Chemin éphémère
La nature a montré l’invisible chemin
Vers un monde perdu dans la peur d’une guerre,
On ne reconnaît plus l’envers du lendemain
La nouvelle saison vient fleurir sur la terre
Le jardin au printemps réveillant la couleur
Quand l’éther sous la nue attise la chaleur.
On respire au levant le parfum d’une rose
Où l’instant nous révèle au détour d’un secret
Une flore amoindrie au poète morose
N’ayant plus dans le cœur que le poids d’un regret.
Érato lui murmure une fameuse histoire
Pour tracer sur la page un plaisir envoûtant
Mais nul ne sait comment captiver l’auditoire
D’une rime éphémère au futur hésitant ?
Maria-Dolores