Chant Nocturne
Lève toi nuit fragile, pose tes yeux sensibles
Là sur ce froid habile qui de force m’habille
Au dehors a pâlit cette frêle brindille
Par le chant d’un temps fou, hurle, vent inaudible.
Mais si l’âme bercée, s’entame soulevée
S’envole dans les airs, puis plane légère
Perçant la stratosphère, où fuit-elle ? Mystère
C’est perdu que je flotte, étendu, achevé.
Des volutes en spires dans ce monde inconnu
Se confondent à mes pas, leur chaleur ma compagne
A mon cœur à mon âme, ces doux pleurs qui me gagnent
Un filet fin, limpide, s’écoule au corps à nu
Sous les étoiles pures, s’expose belle danse
Ta lumière m’entraine, en cadence au silence.
-Ciltiar-Ange-