J'ai tiré ma plume
De l'aile de l'aigle
Et je m'envole comme
Une feuille de chêne
Au-dessus des cimes
Et des fameuses scènes
J'ai tiré ma plume
De l'aile du chêne
J'ai cueilli ma feuillée
Dans la forêt du plaisir
Et je fleure la cognée
Du dur désir d'écrire
Au-delà des saignées
Egaré triste et sans mine
J'ai cueilli ma feuillée
Dans la forêt du désir
J'ai soufflé mes humeurs
Dans les flots des regards
Et je nage à folle haleur
Au fond des golfes noirs
Au sein des pâles chaleurs
Suivant les braves soirs
J'ai soufflé mes humeurs
Dans les flots des grimoires
Enfin j'ai fouillé les cieux
D'une main habile et brillante
J'ai froissé les fonds nuageux
En frôlant les voûtes étincelantes
A demi-mort sourd et bileux
J'ai broyé l'écorce ballante
Des fonds nuageux des cieux
- Puis j'ai éteint la lampe.
De l'aile de l'aigle
Et je m'envole comme
Une feuille de chêne
Au-dessus des cimes
Et des fameuses scènes
J'ai tiré ma plume
De l'aile du chêne
J'ai cueilli ma feuillée
Dans la forêt du plaisir
Et je fleure la cognée
Du dur désir d'écrire
Au-delà des saignées
Egaré triste et sans mine
J'ai cueilli ma feuillée
Dans la forêt du désir
J'ai soufflé mes humeurs
Dans les flots des regards
Et je nage à folle haleur
Au fond des golfes noirs
Au sein des pâles chaleurs
Suivant les braves soirs
J'ai soufflé mes humeurs
Dans les flots des grimoires
Enfin j'ai fouillé les cieux
D'une main habile et brillante
J'ai froissé les fonds nuageux
En frôlant les voûtes étincelantes
A demi-mort sourd et bileux
J'ai broyé l'écorce ballante
Des fonds nuageux des cieux
- Puis j'ai éteint la lampe.