Vent se bouge
Amont de nuit
Le vent seme
Fin ’ de récit
Un œil effilé
Contemple abords
Pas s ’ éveillent
Coin de mémoire .
Petits métiers de rue Paris 1 900
La représentation alors dominante des métiers de rue est influencée par une iconographie beaucoup plus ancienne, celle des « Cris de Paris »
(ces métiers de rue qui s’annoncent par des cris, ou plutôt par des mélodies), qui s’est fixée à travers une longue histoire d’estampes, peintures, jeux de l’oie, cartes à jouer, statuettes et almanachs depuis le XVe siècle. Dans les années 1900, certains éditeurs d’images et auteurs d’ouvrages sur Paris représentent ces « petits métiers » de service, de vente,
de recyclage et de réparation comme faisant partie de l’identité transhistorique de la capitale et soulignent la menace que l’accélération de l’industrialisation, des rénovations urbaines ou des nouvelles politiques d’hygiène fait peser sur ces groupes professionnels, par exemple sur les porteurs d’eau, les lavandières de la Seine ou les chiffonniers.