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C'EST DIMANCHE

cyril01

Nouveau poète
#1
J’ai peur de la foule de mes semblables,
Loin du miroir de la mer morte des sables.
J’ai peur de la forêt qui frémit au loin.
Loin des flots infranchissables sans odeur de loin,
Que foisonnent la houe et la machette faussaire.
J’ai peur du feuillage à visage découvert,
Tissu de ce tronc de cacao frissonnant,
Qu’un soir le tuaire de lune dodeline.
Je veux rentrer dans ce verger frémissant ;
Que dire de la brume au dessus de la colline
De la feuille jaunie aux pied du cacao,
Teinture d’une forêt sans nul chant d’oiseau.
J’ai peur de la guerre qui sévit ce pays
Qui l’emmènera à regretter ses arbres
Par cette morne course vers les ténèbres.
Il y a si longtemps que je ne sors plus la nuit,
O espoir de mon existence brumeuse.
Je ne suis pas poète ni orateur céleste ;
Ma verve c’est toi et ces gens sont frustes
Qui parlent de politique mielleuse.
Puisqu’à droite c’est la prochaine victoire,
Puisqu’à gauche c’est le style contradictoire.
Par ce soir d’autonome si mes vers sont des fleurs,
Pour un instant, gardes-toi de venir en pleur.
Je suis le fagot de bois mort sur ta tête
Sous le poids de midi de ces jours hostiles
Et cette graine de mil que sur la meule
A coup sûr tu feras la farine sans doute.
Je suis ce canari mi clos que tôt le matin
D’un froid brûlant tu ramènes du puits lointain.
Je suis ton fardeau à l’enfer des vivants
Cependant je serai ton amour délirant.
Pour moi toujours tu as affronté tout danger
Mais pour toi jamais je n'ai rien défié
Il fera encore chaud aujourd’hui sans doute ;
Les rayons traversent par delà les fentes.
Loin du théâtre qui a dévasté ma foi,
Quand il fait chaud comme aujourd’hui, je pense a toi
Qui n’a peut être pas connu l’arbre géant
Au milieu des lianes ainsi que la brume
Qui endort les cimes arbres fantômes.
Et je me sens seul et triste chaque instant.
Pour moi, toujours tu sa affronter tout danger
Mais pour toi je n’ai jamais rien défié.


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sylvie27

Nouveau poète
#2
je me contente d'admirer s'est trés beau continuez vous étes déja dans la cour des grands en toute sincérité sylvie