Ces mots ne sont pas de chez-nous
Ils frétillent sous le grand froid du nord
Accoutrés de drôles de résonnances
De couleurs vives qui s'affolent
Je n'ai jamais vu par ici , des sons,
En bouche, si mélodieux, qu'ils recouvrent
Tout mon champs et ma vallée d'un coup
Tous mes papiers endormis dans le tiroir
Ils dansent, se faufilent, se courbent
Aux arcs lumineux du jour pointant.
Si je les effleure de ma plume verte
Je suis captive de leur fièvre bavarde
Ces étrangers perturbent mon sommeil
Leur fraicheur fait frissonner mon âme
Qu'importe le vent qui les amène
J'ai tout le large pour m'en revêtir
Ils frétillent sous le grand froid du nord
Accoutrés de drôles de résonnances
De couleurs vives qui s'affolent
Je n'ai jamais vu par ici , des sons,
En bouche, si mélodieux, qu'ils recouvrent
Tout mon champs et ma vallée d'un coup
Tous mes papiers endormis dans le tiroir
Ils dansent, se faufilent, se courbent
Aux arcs lumineux du jour pointant.
Si je les effleure de ma plume verte
Je suis captive de leur fièvre bavarde
Ces étrangers perturbent mon sommeil
Leur fraicheur fait frissonner mon âme
Qu'importe le vent qui les amène
J'ai tout le large pour m'en revêtir