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Ceints du bien commun

Eléâzar

Maître Poète
#1
Les ceints du bien commun, parangons de vertu,
S’offusquent à grands yeux du bémol à morale,
Se donnent l’accolade autant que du « cher tu »
Au camarade entré dans la préfectorale.

Leurs cinq doigts sont tournés vers la Fraternité
Qui les serre avec son cœur débordant de larmes
Et qui les gardera toute une éternité
Après avoir jeté les très vilaines armes.

Fils de la République, ils choient l’Egalité
Se dressent droit face aux passe-droits, aux prébendes
Et aux voyous marchant dans l’illégalité
En écrasant les lys des belles plates-bandes.

Ils ne respirent que l’air de la Liberté
Avec un masque au nez qui fait rire la foule
De ces aigris qui ont rangé leur puberté
Après avoir flairé de petits culs de poule.

Ils battent l’estrade en remuant mains et poings
Et chantent que demain l’humain aura des ailes
Qui pourront l’envoler pour ne réclamer point
Contraintes et tracas et parangons des zèles.