Moi Tituba sorcière (version originale)
Moi descendante d’esclave,
Prends mon café à ma terrasse,
Au milieu des bruits des feuilles de cannes,
Se mêlant à ceux des coups de fouets
… Et j’écoute l’histoire de mes ancêtres.
Conté par ce vieux fromager,
Brisé par sa vie,
Tanné par le soleil,
Ployant sous son fardeau,
Mais toujours là, … toujours en vie.
Lui, fort de sa misère, comme ses hommes autre fois.
Les cannais me chante l’espoir aux rythmes des tam-tam.
Les cannais m’invitent à danser sous ce ciel bleu cotonneux.
Les Terres en jachère, me disent que la vie est patience.
Les Terres verdoyantes, que ça valait le temps d’attendre.
Ce lieu nourrit jadis par le sang,
Est aujourd’hui sanctuaire et salutaire,
Un havre de Paix pour les solitaires,
Bercé par les alizés et le chant des colibris.
Cet Océan,
Synonyme de Liberté…
Liberté! Liberté! … oh LIBERTE!
Cet Océan ,
Pareil à un Chef criant en dialecte:« Un jour mon peuple sera libre! »
Et je regarde enfin la Pelé Montagne mère bien veillant,
S’offusquant quelques fois de l’égoïsme des Hommes,
Leurs rappelant alors par son Feux purificateur,
Que la Vie ne tiens qu’à un fil.
Moi descendante d’esclave,
Prends mon café à ma terrasse,
Au milieu des bruits des feuilles de cannes,
Se mêlant à ceux des coups de fouets
… Et j’écoute l’histoire de mes ancêtres.
Conté par ce vieux fromager,
Brisé par sa vie,
Tanné par le soleil,
Ployant sous son fardeau,
Mais toujours là, … toujours en vie.
Lui, fort de sa misère, comme ses hommes autre fois.
Les cannais me chante l’espoir aux rythmes des tam-tam.
Les cannais m’invitent à danser sous ce ciel bleu cotonneux.
Les Terres en jachère, me disent que la vie est patience.
Les Terres verdoyantes, que ça valait le temps d’attendre.
Ce lieu nourrit jadis par le sang,
Est aujourd’hui sanctuaire et salutaire,
Un havre de Paix pour les solitaires,
Bercé par les alizés et le chant des colibris.
Cet Océan,
Synonyme de Liberté…
Liberté! Liberté! … oh LIBERTE!
Cet Océan ,
Pareil à un Chef criant en dialecte:« Un jour mon peuple sera libre! »
Et je regarde enfin la Pelé Montagne mère bien veillant,
S’offusquant quelques fois de l’égoïsme des Hommes,
Leurs rappelant alors par son Feux purificateur,
Que la Vie ne tiens qu’à un fil.