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Ce sacré mot

CHENNOUFI

Maître Poète
#1
Ce sacré mot

D’une jolie fille triste, qui cherche sa voie
Douleur qui persiste, je rêve chaque nuit
Le cœur qui résiste, aux vagues du chagrin
Vivante, elle existe, mais ailleurs elle vit


Toujours fin de nuit, son spectre me réveille.
Une joie mourante, j’ai senti en moi
Elle était si belle, avec sa robe à la dentelle.
Même si ses larmes, se goûtent dans ses mains
Mes pas vers elle, mais elle largue ses ailes.
Et comme une hirondelle, elle s’éloigne de moi
Et dans ce brouillard, j’ai perdu mon étoile.
Oh destin tu sais, dure sont tes lois


Hier pourtant, joyeux moi, j’étais
Sans peine sans tourment, j’avais le choix.
Ford face au vent, et les tempêtes de la vie.
Ma vie était printemps, j’ai fait tout les chemins
Et dans les horizons, libres moi, j’étais
Des bas et des hauts, je ne suis pas saint
À ceux que j’ai aimés, le meilleur, j’ai donné
Et envers Dieu, grande était ma foi


Dis-moi alors, pourquoi destin.
Aujourd’hui triste, cœur morose brisé
Je n’ai que son nom, j’imagine sa voix.
Je l’aime tellement, c’est ma préférée.
Je n’ai pas le temps, pour faire sa joie.
Les rides de ma peau, et les cheveux gris
Me poussent en avant, vers un triste destin.
Vers un linceul blanc, l’absence infinie


Face à son berceau, et cette poupée sans voix
C’est dans ces moments-là, mes larmes qui montent.
Alors je fixe les cieux, vers le haut mes mains.
Des larmes fines aux yeux, je veux son pardon.
Je ne serai plus, quand ma fille viendra.
Loin de mes yeux, j’ai pleuré tellement
Je sais que mes mots, quand t’elle me lira.
Abîme ses yeux, moi dans mon tombeau.


Je lui offre une fleur, parmi tant cueilli.
Avec son odeur, peut-être, elle guérira.
Ses peurs ses malheurs, seront enterrés
À côté de mon corps, mon âme sourira.


Je lui offre mes mots, douleur puisée.
Peut-être dans ses fonds, elle me sentira.
Une larme de ses yeux, sûrement, va couler.
Et vers mon tombeau, un jour elle viendra
Peut-être, je l’entends, moi endormi.
Me dire ce sacré mot, je t’aime papa
Tellement espéré
Je t’aime.
À bientôt,
Mustapha
 
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