Nous utilisons des cookies pour vous garantir la meilleure expérience sur notre site web.
Si vous continuez à utiliser ce site, nous supposerons que vous en êtes satisfait.

  • Visiteur, merci de ne pas poster plus de 5 poèmes par jour. Ceci dans le but d'améliorer la visibilité du site.

Cathédrale.

#1
Cathédrale.

Mes pas me guident vers cette grande cathédrale
Où des statues dévotes au teint ciré font peur
Un cadavre sur une croix évoque un mélodrame
Je ne comprends pas que l’on prie en ce lieu de terreur

L’architecture est certes magnifique mais pue la mort
Chaque pilier relate violence et haine qui se propage
J’écoute l’homélie d’un pasteur fou qui en phrases divague
Buvées par grenouilles de bénitier, à ma droite un homme s’endort.

Je regarde le grand orgue, il est majestueux, j’en devine les notes
Pourtant j’ai froid, je tremble et imagine mon cercueil au milieu
La lumière venue de l’immense rosace l’éclaire en anecdote
Je monte sur la chaire et pousse un cri qu’il n’existe pas Dieu

Un chanoine dégarni et irrité m’invite vers la sortie
C’est la maison de Dieu me dit-il, quelle honte, vous blasphémez
Je lui rétorque que je n’ai point besoin de maison, il n’a pas compris
Dehors il pleut, le parvis est vide, je m’engouffre dans un café.


Loïc ROUSSELOT
 
Dernière édition:
#2
Ce Dieu de l'écriture décrit parfaitement un lieu de culte monstrueusement beau mais, à vous donner froid dans le dos!...

Ce tableau parfait peint par petites touches subtiles a permis à l'homme inculte que je suis de visiter ce lieu de culte d'un goût morbide ensemencés d'étranges créatures !.

Je passe sur les grenouilles de bénitier le pasteur gâteux, l'homme qui dort et l'orgue majestueuse pour me consacrer à l'édifice de Pierre....

Les sculpteurs, ont ils œuvré sous la menace de démons assoiffés de sang?...

Pourquoi la violence est elle poussée à son paroxysme, ce cadavre sur la croix était il l'architecte, le charpentier du coin?...que lui a t-on reproché pour qu'il subisse cette pénitence?..

L'artiste lui même semble décontenancé face à cette scène d'horreur...il imagine même son propre cercueil au milieu de ce cloître où il s'est enfermé accidentellement.

Après une courte altercation avec un vieux chauve qui lui présente cette immense structure de pierres comme la maison de Dieu, notre divin peintre lui répond mais je n'ai point besoin de maison et il quitte ce lieu peu fréquentable et lugubre pour retrouver son paradis..

Il sort rapidement évite la glissade.... il pleut...personne sur le parvis...pas de doute nous sommes bien en Bretagne...

Il s'engouffre dans un café au nom évocateur "LE PARADIS LAMBIC FINE BRETAGNE" construit bien plus modestement mais avec tout le confort moderne et situé face à la monstrueuse,
et monumentale cathédrale.

Par hasard?...mais non!... Ils ne sont pas fous ces bretons!.....Le cafetier le voit arriver et s'écrit : Ô!... mon Dieu! vous êtes blême que vous est-il arrivé?... s'il vous plaît Paul vite!...deux fines bretagne j'ai vu l'enfer en face...

Un tableau grandiose ...

Très fort le Dieu Loïc

Amitié poétique
Maurice M
 
Dernière édition:

zuc

Le chat noir
Membre du personnel
#3
Mr dieu,
vous avez été un brin négligent en créant l'être humain,
vous récidivez dans votre divin écrit,
je tenais à vous faire remarquer une petite étourderie,
j'espère que vous me pardonnerez mon audace
allant même jusqu'à vous tutoyez,
mais tu as saisis "tient au lieu de "teint" vieux
"Où des statues dévotes au tient ciré font peur"
t'inquiète pour tes ministres personnes n'est parfais
même le plus sage des sage peut faire une boulette,
et si par le plus grand des hasard on se croise "allez on s'en jette un p'tit"
;)
 
#6
Cathédrale.

Mes pas me guident vers cette grande cathédrale
Où des statues dévotes au teint ciré font peur
Un cadavre sur une croix évoque un mélodrame
Je ne comprends pas que l’on prie en ce lieu de terreur

L’architecture est certes magnifique mais pue la mort
Chaque pilier relate violence et haine qui se propage
J’écoute l’homélie d’un pasteur fou qui en phrases divague
Buvées par grenouilles de bénitier, à ma droite un homme s’endort.

Je regarde le grand orgue, il est majestueux, j’en devine les notes
Pourtant j’ai froid, je tremble et imagine mon cercueil au milieu
La lumière venue de l’immense rosace l’éclaire en anecdote
Je monte sur la chaire et pousse un cri qu’il n’existe pas Dieu

Un chanoine dégarni et irrité m’invite vers la sortie
C’est la maison de Dieu me dit-il, quelle honte, vous blasphémez
Je lui rétorque que je n’ai point besoin de maison, il n’a pas compris
Dehors il pleut, le parvis est vide, je m’engouffre dans un café.

Loïc ROUSSELOT
Super !