Cathédrale.
Mes pas me guident vers cette grande cathédrale
Où des statues dévotes au teint ciré font peur
Un cadavre sur une croix évoque un mélodrame
Je ne comprends pas que l’on prie en ce lieu de terreur
L’architecture est certes magnifique mais pue la mort
Chaque pilier relate violence et haine qui se propage
J’écoute l’homélie d’un pasteur fou qui en phrases divague
Buvées par grenouilles de bénitier, à ma droite un homme s’endort.
Je regarde le grand orgue, il est majestueux, j’en devine les notes
Pourtant j’ai froid, je tremble et imagine mon cercueil au milieu
La lumière venue de l’immense rosace l’éclaire en anecdote
Je monte sur la chaire et pousse un cri qu’il n’existe pas Dieu
Un chanoine dégarni et irrité m’invite vers la sortie
C’est la maison de Dieu me dit-il, quelle honte, vous blasphémez
Je lui rétorque que je n’ai point besoin de maison, il n’a pas compris
Dehors il pleut, le parvis est vide, je m’engouffre dans un café.
Loïc ROUSSELOT
Mes pas me guident vers cette grande cathédrale
Où des statues dévotes au teint ciré font peur
Un cadavre sur une croix évoque un mélodrame
Je ne comprends pas que l’on prie en ce lieu de terreur
L’architecture est certes magnifique mais pue la mort
Chaque pilier relate violence et haine qui se propage
J’écoute l’homélie d’un pasteur fou qui en phrases divague
Buvées par grenouilles de bénitier, à ma droite un homme s’endort.
Je regarde le grand orgue, il est majestueux, j’en devine les notes
Pourtant j’ai froid, je tremble et imagine mon cercueil au milieu
La lumière venue de l’immense rosace l’éclaire en anecdote
Je monte sur la chaire et pousse un cri qu’il n’existe pas Dieu
Un chanoine dégarni et irrité m’invite vers la sortie
C’est la maison de Dieu me dit-il, quelle honte, vous blasphémez
Je lui rétorque que je n’ai point besoin de maison, il n’a pas compris
Dehors il pleut, le parvis est vide, je m’engouffre dans un café.
Loïc ROUSSELOT
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