Car sonne seulement, l'automne sous cette hutte.
C'est l'instant précieux de l'aube matinale,
Et la feuille du gui, sur les chênes paraît
Enfin, de mille feux, l'on pense la forêt
Décorée avec Noël, d'une main végétale,
Le vent s'en enfin tu, les graines-ci létales
Sur cet arbre, ce roi, sont comme un joli trait
Des fêtes sous ce ciel, figé comme à l'arrêt,
Sous la douce saison, et sa coupe automnale,
Le feuillage du thym, ne s'amidonne plus
De sa belle senteur et ne reste dessus,
Que des restes de mousse arrivés d'une chute,
Des sapins, tout là-bas, on se croirait l'hiver,
Et pourtant, il n'est point, en cet azur désert,
Car sonne seulement, l'automne sous la hutte...
Daniel beau le poète rêveur
27 novembre 2024
Inknotpad
Google Chrome
14:41
C'est l'instant précieux de l'aube matinale,
Et la feuille du gui, sur les chênes paraît
Enfin, de mille feux, l'on pense la forêt
Décorée avec Noël, d'une main végétale,
Le vent s'en enfin tu, les graines-ci létales
Sur cet arbre, ce roi, sont comme un joli trait
Des fêtes sous ce ciel, figé comme à l'arrêt,
Sous la douce saison, et sa coupe automnale,
Le feuillage du thym, ne s'amidonne plus
De sa belle senteur et ne reste dessus,
Que des restes de mousse arrivés d'une chute,
Des sapins, tout là-bas, on se croirait l'hiver,
Et pourtant, il n'est point, en cet azur désert,
Car sonne seulement, l'automne sous la hutte...
Daniel beau le poète rêveur
27 novembre 2024
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