Caché dans un coin obscur de la nuit,
Je t’observe, je te suis.
Chaque nuit, ce manège continu,
Chaque fois, je suis tendu.
Cette envie ne cesse de grandir,
Dans cette nuit d'hiver, je vais agir.
Le froid te paralyse, tu es ma proie,
Celle que je veux, celle que je vois.
Lentement je m'approche de toi,
Hurle donc si tu veux, je t’ai juste envoûté
Mais mon regard t’a désarmée.
De mes crocs acérés, je te prends.
En te mordant, je te vide de ton sang,
Que je bois passionnément.
Je disparais dans la pénombre de la nuit.
Laissant ton corps tombé sans vie,
Dans ce blanc immaculé sans un bruit.