Fanatique de botanique
Amateur de géologie
Passionné de mathématiques
Entiché de biologie
Certains le comparent à Pline
Le "Pline de Montbard", dit-on
Il aurait inspiré Darwin
Quel beau cursus a ce Buffon
Comme je l'ai laissé entendre
Les Buffon habitent Montbard
Mais surtout ne pas se méprendre
Buffon est un nom de terroir
La famille a pour nom Leclerc
Comme le maréchal français
Leclerc, comme un clerc de notaire
Auquel Buffon est rattaché
Un soir d'été mil sept cent sept
Louis Georges Leclerc voit le jour
Son père et sa mère projettent
D'en faire un avocat en Cour
Lorsque la douceur de septembre
Vient lui caresser les oreilles
De la fenêtre de sa chambre
Il entend bruisser les abeilles
Il voit le gentil rouge-gorge
Nourrir ses petits dans son nid
Sans s'en rendre compte, Louis Georges
A changé le cours de sa vie
Vers l'année mil sept cent dix-sept
Les Leclerc récoltent gratis
Le terroir cité dans l'entête
Et par là-même s'anoblissent
Jusqu'à ses quatorze ans, Louis Georges
Suit un enseignement classique
Puis un solide acquis se forge
Dans le domaine botanique
À vingt et un ans, il intègre
L'université à Angers
Et comme d'habitude, allègre
Il termine encore premier
Quand sa mère meurt, il hérite
D'une somme qu'il investit
Pour aider son père en faillite
Et racheter Buffon aussi
Suite à un mémoire génial
Monsieur de Buffon est admis
Comme "Académicien royal
Des sciences", situé à Paris
À Montbard il se fait construire
Une propriété immense
Pour étudier et puis écrire
Sur les arbres et leurs essences
À trente-deux ans on le nomme
Intendant des "Jardins du roi"
Il rédige le premier tome
[Sur un total de trente-trois]
De son "Histoire naturelle"
Avec son ami Daubenton
Son ancien docteur personnel
Tourné vers la vivisection
Amoureux de Marie-Françoise
Il l'épouse l'été venu
Et à l'Académie "françoise"
Dans la foulée, il est élu
De mil sept cent cinquante-trois
À mil sept cent soixante-quatre
L'Intendant des "Jardins du roi"
Continue son œuvre, opiniâtre
Il achève le tome douze
Quand enfin un héritier naît
Lors, pour remercier son épouse
Il le baptise "Buffonnet"
Cinq années plus tard, c'est le drame
Dans une chute de cheval
Le pauvre Buffon perd sa femme
Et prend un grand coup au moral
De mil sept cent soixante-neuf
À mil sept cent soixante-douze
La vie est dure pour le veuf
Qui ne pense qu'à son épouse
Il poursuit néanmoins sa tâche
Étudiant géants et microbes
Expérimentant sans relâche
Pour mieux connaître notre globe
Malgré l'épreuve qu'il endure
Un nouvel ouvrage, il publie
"Les Époques de la nature"
L'or de son Encyclopédie
Las, notre héros est malade
Il souffre des reins gravement
Si sévèrement, qu'à ce stade
Il perd sa charge d'Intendant
Mais le roi, pour ses bons services
Le fait comte de sa Maison
Titre que n'aura pas son fils
Et qui n'apporte guérison
Or le vieil homme s'en contente
Il meurt et s'envole ravi
Vers un autre "Jardin des Plantes"
Qu'on appelle le Paradis
Amateur de géologie
Passionné de mathématiques
Entiché de biologie
Certains le comparent à Pline
Le "Pline de Montbard", dit-on
Il aurait inspiré Darwin
Quel beau cursus a ce Buffon
Comme je l'ai laissé entendre
Les Buffon habitent Montbard
Mais surtout ne pas se méprendre
Buffon est un nom de terroir
La famille a pour nom Leclerc
Comme le maréchal français
Leclerc, comme un clerc de notaire
Auquel Buffon est rattaché
Un soir d'été mil sept cent sept
Louis Georges Leclerc voit le jour
Son père et sa mère projettent
D'en faire un avocat en Cour
Lorsque la douceur de septembre
Vient lui caresser les oreilles
De la fenêtre de sa chambre
Il entend bruisser les abeilles
Il voit le gentil rouge-gorge
Nourrir ses petits dans son nid
Sans s'en rendre compte, Louis Georges
A changé le cours de sa vie
Vers l'année mil sept cent dix-sept
Les Leclerc récoltent gratis
Le terroir cité dans l'entête
Et par là-même s'anoblissent
Jusqu'à ses quatorze ans, Louis Georges
Suit un enseignement classique
Puis un solide acquis se forge
Dans le domaine botanique
À vingt et un ans, il intègre
L'université à Angers
Et comme d'habitude, allègre
Il termine encore premier
Quand sa mère meurt, il hérite
D'une somme qu'il investit
Pour aider son père en faillite
Et racheter Buffon aussi
Suite à un mémoire génial
Monsieur de Buffon est admis
Comme "Académicien royal
Des sciences", situé à Paris
À Montbard il se fait construire
Une propriété immense
Pour étudier et puis écrire
Sur les arbres et leurs essences
À trente-deux ans on le nomme
Intendant des "Jardins du roi"
Il rédige le premier tome
[Sur un total de trente-trois]
De son "Histoire naturelle"
Avec son ami Daubenton
Son ancien docteur personnel
Tourné vers la vivisection
Amoureux de Marie-Françoise
Il l'épouse l'été venu
Et à l'Académie "françoise"
Dans la foulée, il est élu
De mil sept cent cinquante-trois
À mil sept cent soixante-quatre
L'Intendant des "Jardins du roi"
Continue son œuvre, opiniâtre
Il achève le tome douze
Quand enfin un héritier naît
Lors, pour remercier son épouse
Il le baptise "Buffonnet"
Cinq années plus tard, c'est le drame
Dans une chute de cheval
Le pauvre Buffon perd sa femme
Et prend un grand coup au moral
De mil sept cent soixante-neuf
À mil sept cent soixante-douze
La vie est dure pour le veuf
Qui ne pense qu'à son épouse
Il poursuit néanmoins sa tâche
Étudiant géants et microbes
Expérimentant sans relâche
Pour mieux connaître notre globe
Malgré l'épreuve qu'il endure
Un nouvel ouvrage, il publie
"Les Époques de la nature"
L'or de son Encyclopédie
Las, notre héros est malade
Il souffre des reins gravement
Si sévèrement, qu'à ce stade
Il perd sa charge d'Intendant
Mais le roi, pour ses bons services
Le fait comte de sa Maison
Titre que n'aura pas son fils
Et qui n'apporte guérison
Or le vieil homme s'en contente
Il meurt et s'envole ravi
Vers un autre "Jardin des Plantes"
Qu'on appelle le Paradis
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