Le regard de la foudre avec l'oeil de l'aurore,
Arrachât de son coeur farouche;
La voix de son âme, les larmes de son corps,
Souillant ce qui lui reste de souche.
Larmoiement incolore, le regard froid et dur,
Et donc meurt la flamme de cette hautaine froidure;
Écorchant son coeur de douloureuses blessures,
Que le temps apaisera à sa juste mesure.
Refoulant tout en elle, se désir charnelle,
Croyant en cet acte prendre son dû;
L'affection qu'elle n'a pas eue,
De père et mère en son foyer maternelle.
Acceptant ces tourments, vivant de remords,
Elle cache d'un sourire son mal de vivre;
Aspirant à l'amour, y croyant encore,
Elle cherche celui qui la rendra ivre.
La vie suit son court avec tant de détours,
Qu"il lui arrive parfois de faire erreur;
Apportant en nos vies tant de malheurs,
Qui reste à jamais imprégner en nos jours.
Mais voilà qu'enfin, de par notre destin,
Se croisent des chemins sans fin;
Amenant bonheur et prospérité,
Voilà pourquoi elle continue d'espérer.
