Tu accompagnes mes faiblesses
Avec de folles nuits d’ivresses
Je bois pour abréger mon mal,
Dans la déchéance totale
Je romps avec toute morale
Nageant dans un enfer ambré
Liquide qui est distillé
Par tous mes pores dilatés,
Comme un alambic à deux pattes
Qui s’ignore en psychopathe
Comme une bulle qui s’éclate
Sur la paroi d’un verre vide
Et mon noir regard impavide
Pour dans un combat fratricide
Entre une bouteille et un homme,
C’est toujours elle qui assomme,
Coulant dans le moindre atome,
Et c’est çà maintenant ma vie,
W.L.