Beuverie d’un soir au fond d’un café noir
Ou chevauchent, minables, les âmes des hommes perdus.
Recherche d’un corps, de l’amour d’un soir
Dans le sein de ces filles de petite vertu.
Accoudée au comptoir je repère ma proie,
De qui s’agira-t-il cette fois ?
Prendrai-je le bellâtre aux cheveux gominés
Ou bien le surfer à l’allure décidée ?
J’opte pour le plus beau, je me fais ce cadeau,
Après tout, la faim justifie les moyens !
Visage d’ange, je m’approche ce qu’il faut,
Rondeurs disposées, je ris, m’expose, il m’appartient.
Vite dehors ! J’entends qu’il me dit quelque chose,
Son bruit m’exaspère, je lui colle ma bouche juste pour le faire taire.
Démentiel gout de vie que j’absorbe, savoir faire
Absolu, il est enfin sur pause.
L’escalier interminable, marbré de saleté,
N’arrive pas à me gâcher son joli cul musclé
J’exulte, nous sommes arrivés à la chambre louée
Berceau de nos ébats, linceul de son trépas encore inavoué.
J’aurai pris du plaisir à ses coups de boutoirs,
Gouté avec volupté sa peau encore salée,
Mais aimé encore plus sa gorge, large entonnoir,
Ou je puise avec délectation ce sang si sucré.
Ou chevauchent, minables, les âmes des hommes perdus.
Recherche d’un corps, de l’amour d’un soir
Dans le sein de ces filles de petite vertu.
Accoudée au comptoir je repère ma proie,
De qui s’agira-t-il cette fois ?
Prendrai-je le bellâtre aux cheveux gominés
Ou bien le surfer à l’allure décidée ?
J’opte pour le plus beau, je me fais ce cadeau,
Après tout, la faim justifie les moyens !
Visage d’ange, je m’approche ce qu’il faut,
Rondeurs disposées, je ris, m’expose, il m’appartient.
Vite dehors ! J’entends qu’il me dit quelque chose,
Son bruit m’exaspère, je lui colle ma bouche juste pour le faire taire.
Démentiel gout de vie que j’absorbe, savoir faire
Absolu, il est enfin sur pause.
L’escalier interminable, marbré de saleté,
N’arrive pas à me gâcher son joli cul musclé
J’exulte, nous sommes arrivés à la chambre louée
Berceau de nos ébats, linceul de son trépas encore inavoué.
J’aurai pris du plaisir à ses coups de boutoirs,
Gouté avec volupté sa peau encore salée,
Mais aimé encore plus sa gorge, large entonnoir,
Ou je puise avec délectation ce sang si sucré.